DAKHLA : Une manifestation pacifique réprimée

Les autorités d’occupation marocaines ont réprimé par la force un sit-in « pacifique » organisé, devant le siège de l’administration coloniale à la ville occupée de Dakhla, réclamant le droit au travail et l’amélioration des conditions sociales des Sahraouis sous occupation marocaine, a indiqué le ministère des territoires occupés et de la communauté sahraouie établie à l’étranger. La répression conduite par le tortionnaire marocain Hari El Arbi, a fait au moins onze blessés, selon un premier bilan. Il s’agit de : Mohamed Almoun Abdelahi, Mourad Embarek, Almadah élaïdique, Saïd Mouissa, Nanah Chouna, Boukhari Abdellahi, Zraiwil Bachri, Mayara Ali, Salami Mayara, Cheikh Alali, Cheikh Hammie.
Les citoyens sahraouis dans les territoires occupés vivent quotidiennement le pillage illégal par le Maroc de leurs richesses et ressources naturelles, alors que la région de Dakhla riche en poisson, ses habitants sont sans emploi et ne bénéficient d’aucun avantage d’une telle exploitation. D’un autre côté et à Smara au moins 29 étudiants sahraouis ont été blessés, lors d’une agression des colons marocains contre ces étudiants dans un établissement scolaire de la ville occupée de Smara.
Les blessés, dont la plupart sont des filles, ont été transférés à l’hôpital de Smara occupée. « À la suite de cet acte ignoble, les colons marocains ont quitté l’école, épaulés par des agents de la police marocaine et ont fermé les rues armés de couteaux et de bâtons », a précisé le ministère sahraoui des Territoires occupés. Des organisations des droits de l’Homme ont critiqué récemment la situation qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara Occidental après l’assaut du 8 novembre contre le camp de Gdeim Izik et la répression à El Ayoun, capitale occupée du Sahara Occidental. Le Parlement européen a condamné dans une résolution adoptée, jeudi dernier, l’usage de la violence dans ce camp et a demandé l’envoi d’une mission d’enquête indépendante de l’ONU au Sahara Occidental.

Mokhtar Bendid

Le Courrier d’Algérie, 2/12/2010

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