Dans une déclaration à l’APS en marge de la conférence internationale d’Alger célébrant le 50e anniversaire de la résolution onusienne 1514, M. Boolell a rappelé que « c’est grâce à la lutte des peuples colonisés que la résolution 1514 a été adoptée ».
Il a, toutefois, relevé que 50 ans après l’adoption de cette résolution, des pays et des peuples n’ont pas pu encore disposer de leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance, alors que d’autres souffrent toujours du néocolonialisme.
« Il faut que les Nations unies comprennent l’urgence de la situation qui devient critique pour certains pays et peuples colonisés, comme c’est le cas en Palestine et au Sahara occidental », a-t-il insisté.
D’autre part, le MAE mauricien a salué l’initiative algérienne d’organiser cette conférence pour célébrer le 50e anniversaire de la résolution 1514, estimant que cette manifestation permettra de « mobiliser l’ensemble des acteurs concernés et éveiller la conscience de la communauté internationale ».
Pour le chef de la diplomatie mauricienne, les pays en voie de développement doivent « opérer un forcing » au sein de l’Assemblée générale des Nations unies pour « faire entendre leur voix ».
« Le Conseil de sécurité de l’Onu ne doit pas servir les intérêts des grandes puissances au détriment des pays qui militent pour leur indépendance et leur émancipation », a-t-il martelé. (SPS)
Soyez le premier à commenter