Le parti italien Gauche, écologie et liberté appelle à la fin des persécutions du peuple sahraoui

ROME, 19 jan 2011 (SPS) Le parti italien « Sinistra, Ecologia e liberta » a plaidé pour l’arrêt des persécutions des populations sahraouies et des militants des droits de l’homme, dans les territoires sahraouis occupés, selon une déclaration de ce parti dans la région d’Emilie-Romagne, reçue mercredi à Rome.

Le texte rendu public à l’issue du Congrès régional du parti tenu récemment, à Rimini (Emilie-Romagne) appelle à « mettre fin à la persécution des citoyens sahraouis » et exprime sa solidarité aux familles des victimes lors du démantèlement en novembre, du camp sahraoui de la liberté, près d’El Aaiun occupée.

A ce sujet, le parti réaffirme sa « ferme condamnation de l’attaque militaire marocaine du camp érigé par les citoyens sahraouis près d’El Aaiun, au Sahara occidental occupé depuis 1975 par le Maroc », appelant également, à la « cessation de la violence contre les détenus sahraouis et au respect des droits de la défense pendant les procès et des droits humains systématiquement violés par le Maroc ».

Dans ce cadre, le Congrès régional préconise que le Conseil de sécurité de l’ONU, à travers la MINURSO, « veille au respect des droits de l’homme » dans les territoires sahraouis occupés et à l’application des résolutions onusiennes sur le Sahara occidental, notamment « la tenue du référendum » d’autodétermination.

Il exhorte par ailleurs, l’Union européenne et l’Italie à « suspendre tous les accords commerciaux avec le Maroc, dont l’exploitation des ressources sahraouies (halieutiques, phosphates, minéraux rares, etc.), jusqu’à ce que la question de la souveraineté soit décidée par un référendum, au Sahara occidental, tel que défini par le droit international ».

Le congrès demande aussi au gouvernement italien et ceux d’autres pays, que soit exigé du Maroc « le respect des droits de l’homme, avant la conclusion d’accords, tant bilatéraux qu’avec l’Union européenne », selon la déclaration.

Enfin, le parti indique qu’il « se bat pour les droits de tous les peuples et pour la résolution pacifique des conflits, notamment de la question palestinienne, pour la coexistence et l’amitié entre les peuples et pour que la région de Méditerranée devienne une zone de paix et de prospérité pour tous », conclut le texte.(SPS)

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