Encore une fois, nous recommençons à parler du pouvoir indubitable de la web en général et du phénomène des réseaux sociaux et de la situation que le Maroc vit avec Facebook. Là, on a créé un groupe qui sert comme plate-forme de protestation, dans laquelle on demande à Mohamed VI d’abroger quelques points de la Constitution. La donnée inquiétante pour ce gouvernement est que cette idée est suivie par 12.000 jeunes marocains.
Dans ce groupe l’on revendique principalement l’annulation de quelques articles qui donnent pratiquement un pouvoir absolu au gouvernant, que l’on essaie de mettre fin à la forte corruption et que les prisonniers dénommés de conscience soient libérés. De fait, même une marche de protestation a été convoquée à Casablanca, par conséquent cet activisme n’est pas seulement virtuel.
Oussama El Khlifi, la tête visible d’un appel à Facebook convoquant des manifestations le 20 février dans les principales villes du Maroc, reconnaît avoir reçu des appels anonymes avec des menaces de mort, et malgré ça il poursuit son initiative.
Finalement, le gouvernement de ce pays a réagi à tout cela avec assez de sérénité et en reconnaissant la liberté d’expression sur le réseau, à condition que l’on respecte la légalité (ou ce qu’ils entendent par légalité) et les « intérêts suprêmes du pays ».
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