Lors de la fête du trône le sultan préfère libérer les assassins, voleurs et autres criminels, de petit ou grand calibre, plutôt que les journalistes, dissidents et autres. C’est une règle immuable de la « Nouvelle ère ».
« C’est parce que Niny n’a pas été encore jugé en appel », répliqueront certains.
Certes, mais l’indépendantiste sahraoui Ali Salem Tamek et ses compagnons ont bien bénéficié d’une libération conditionnelle après leur condamnation en première instance et leur procès en appel n’a toujours pas été fixé.
Ali Salem Tamek et Rachid Niny sont deux personnalités totalement différentes, mais je constate qu’au Maroc de Mohamed VI il vaut mieux être indépendantiste sahraoui (Tamek) que journaliste défenseur du « glorieux trône des alaouites » (Niny).
A méditer !
Nota Bene : La militante islamiste Nadia Yassine attend d’être jugé par une cour de première instance pour républicanisme proclamé depuis…. 2005. Justice bananière dirait-on.
Ali Lemrabet (Facebook), 30/07/2011
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