La rencontre devrait se tenir au Complexe artisanal (près de l’Emsallah Garden) à partir de 21 h.
Selon la section tangéroise du parti, cette activité commémore la célébration du 41èmeanniversaire de l’organisation Ila Al Amame (En avant)
D’inspiration Marxiste-léniniste le mouvement politique marocain « Ila Al Amame » est né en 1970 d’une scission avec le PLS (Parti de la Libération et du Socialisme) ex-parti communiste marocain. Il était très implanté dans le milieu estudiantin, et notamment au sein de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM).
Parmi ses fondateurs on comptait, l’opposant au régime : Abraham Serfaty et le poète Abdellatif Laâbi ainsi que Raymond Benhaïm.
Ce mouvement proclamait notamment « le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental » s’opposant en cela de manière frontale à la position officielle du royaume.
Il a été très durement réprimé pendant les années de plomb sous le règne du défunt roi Hassan II.
Il compte parmi ses martyrs Saida Menebhi, morte en prison des suites d’une grève de la faim en décembre 1977, Abdellatif Zeroual mort sous la torture en novembre 1974, ou encore Amine Tahani mort sous la torture le 6 novembre 1985.
Converti en parti politique il y a quelques années, La voie démocratique est sans aucun doute le parti le plus à gauche du paysage politique marocain. Le parti a fait campagne ouvertement pour le boycott des élections législatives de 2007. Pour Abdellah El Harif, “participer aux élections revient à valider une certaine pratique de la politique que nous refusons. On refuse d’être de simples courroies de transmission du pouvoir [Palais]”. Annahj Addimocrati fait partie des coordinations d’appui au mouvement du 20 février aux côtés de partis de gauche tels que le PSU (Parti socialiste unifié) ou le PADS (Parti d’avant-garde démocratique et socialiste), mais aussi de la plus importante organisation islamiste marocaine : Justice et Bienfaisance (Al Adl wal Ihssane).
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