Le Sahara Occidental, un territoire non autonome, inscrit sur les tablettes des Nations-Unies, depuis le 16 décembre 1965 (résolution 2072 XX) est assurément le plus connu. L’entrée en lice du Maroc après les Accords de Madrid le 13 novembre 1975 n’a pas changé la donne. Les Sahraouis attendent depuis le 16 octobre 1976, date où la Cour Internationale de Justice de La Haye, a statué que : les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part», l’exercice de leur droit à l’autodétermination.
Contrairement aux «mensonges» de Rabat, la Cour n’a constaté aucun lien juridique de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée Générale des Nations- Unies quant à la décolonisation du Sahara Occidental. Un avis que réconforta le Conseil de Sécurité le 6 novembre 1975 par la résolution 380 en déclarant : «se montrer préoccupé de la détérioration de la situation et regretter que son appel à la non exécution de la marche verte n’est pas été entendu, il déplora l’exécution de la marche verte et demanda au Maroc de retirer immédiatement tous les participants du territoire du Sahara Occidental». Depuis les Nations Unies n’ont pas cessé de réaffirmer, dans la totalité des résolutions ultérieures, leur volonté «d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations-Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard».
D.B.
Horizons, 12/12/2010
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