« Arrestations, enlèvements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis. Leurs associations sont interdites. Même les étudiants sahraouis dans les universités marocaines subissent la répression. Régulièrement, des procès condamnent lourdement les Sahraouis qui osent défendre publiquement leur droit à l’autodétermination », poursuit l’appel.
Les mêmes ONG ont également souligné que ce sont les militants sahraouis des droits de l’homme qui sont particulièrement visés par cette vague de répression, citant les cas du « maintien en prison sans jugement de 6 militants des droits de l’homme arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire pour +atteinte à la sûreté nationale+ ».
L’appel cite aussi « la violente répression, début mars à Dakhla, El Aaiun et Tantan, de la population qui accueillait 11 défenseurs des droits de l’homme au retour de leur visite des camps de réfugiés » ainsi que « l’interdiction pour les familles sahraouies de recevoir des visiteurs étrangers ».
Par ce rassemblement devant l’Assemblée Nationale française, les organisateurs vont exiger « la libération des prisonniers politiques sahraouis », « l’arrêt de la répression et le respect des libertés fondamentales », et « l’inclusion dans le mandat de la mission des Nations Unies (MINURSO) de la surveillance du respect des droits de l’Homme et de la protection de la population sahraouie des territoires occupés contre la répression ».
« La mise en œuvre de la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental » doit figurer également au nombre des requêtes de ces ONG. (SPS)
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