Tags : Pédophilie, pédocriminalité, minorité sexuelle, Maroc, tourisme sexuel, Jack Lang, Matzneff, Mitterrand, Kouchner,
Cela peut sembler incroyable pour ceux qui ne suivent pas du tout la question de la pédophilie, mais les pédophiles sont bien organisés et réclament des droits. Oh, bien-sûr ils ne commencent pas par demander le droit de violer les mineurs dès la naissance. Non: d’abord ils demandent un abaissement de la majorité sexuelle (ce qui est en cours en France), puis ils vont réclamer des droits en tant que « minorité sexuelle », c’est-à-dire à pouvoir pratiquer la pédophilie. Pour y parvenir, il y a cependant des prérequis: faire croire que les enfants sont demandeurs de relations sexuelles avec des adultes, et qu’il y a des « gentils pédophiles ».
Depuis les années 70 en france, un lobby pédophile est à l’oeuvre pour banaliser la pédophilie et tenter de démontrer que les enfants sont en réalité de petits pervers sexuels qui ne cherchent qu’une chose: se faire tripoter et violer par des adultes. Chaque personne un peu saine d’esprit sait que cela n’arrive jamais, à moins que le pauvre enfant n’y ait été conditionné depuis sa tendre enfance.
Aucun enfant ne veut sucer une bite qui pue, aucun ne veut avoir mal au sexe ou aux fesses, ni se faire embrasser par de vieux porcs qui puent autant que leur bite. Je le dis crûment (et encore), mais une « relation sexuelle » avec un adulte, pour un enfant, c’est ça.
Bref, les Matzneff, les Mitterrand, les Kouchner ou Lang qui défendent Polanski (quoi que maintenant qu’il en est à la 5e plainte pour viol sur mineur, on les entend moins), les pédophiles de Libé, les Cohn-Bendit, ont fait passer dans une certaine catégorie de la population qui se veut « intellectuelle », « décomplexée » et « ouverte », l’idée que les enfants aiment le sexe en général, et avec les adultes en particulier.
Aujourd’hui, le discours des pédophiles est plus subtil, axé sur la victimisation et la normalisation.
Le pied dans la porte: les pédophiles abstinents
On met désormais en avant, non plus le pédophile pratiquant, mais le pauvre pédophile abstinent qui est injustement rejeté par l’opinion publique. On a vu quelques témoignages de ce genre dans des médias, d’abord anglo saxons, ces dernières années. Le top dans ce domaine étant un article de Slate en 2016, le journal d’Attali, intitulé « Le cerveau des pédophiles abstinents n’est pas le même que celui des pédophiles passés à l’acte ». Donc en gros, il faudrait distinguer l’abstinent, dont on est censé croire qu’il ne passera jamais à l’acte (ni qu’ils regardent de la pédopornographie), à qui on peut donner des droits dans la communauté LGBT, des pédophiles pratiquants.
Une véritable campagne de propagande est en cours à ce sujet, depuis quatre ou cinq ans.
Le tout nouveau concept du « pédophile abstinent » sert aussi à ouvrir le débat sur la place des pédophiles dans la société, en commençant par ceux qui semblent les plus acceptables pour l’opinion: les abstinents. Evidemment, on n’a aucun chiffre sur les abstinents passés à l’acte ou consommateurs de vidéos et d’images de viols d’enfants, bien concrets ceux-là.
Les articles sur le sujet se multiplient avec à la clé des reportages d’une rare complaisance, comme si fantasmer sur des enfants était finalement quelque chose de normal, pas grave, acceptable en somme.
Sans surprise, on retrouve parmi ceux qui défendent cette ligne le psy Roland Coutanceau, qui considère qu’il s’agit d’un « trouble de préférence sexuelle » (sic.). Ce ne serait donc pas une perversion que de voir les enfants comme des objets sexuels, ni même une « maladie ». Rien de bien grave, donc. Il introduit même la notion de « pédophile secondaire », c’est-à-dire ceux qui se rabattent sur les enfants quand ils n’ont rien d’autre sous la dent ou quand ils ont une pulsion et l’occasion de se faire un gosse.
Pour Coutanceau, l’attirance sexuelle pour les enfants « n’implique pas forcément un passage à l’acte. Il y a des pédophiles qui restent abstinents. Je vois aussi des pédophiles secondaires, des gens généralement attirés par des adultes, qui peuvent occasionnellement s’intéresser aux petits garçons ou aux petites filles. »
Dispose-t-on de chiffres fiables sur l’abstinence chez les pédophiles? Certainement pas puisqu’on ne connaît pas le nombre de pédophiles dans la population, en raison du fait qu’ils ne sont que très rarement condamnés.
De plus, si comme Coutanceau on accepte le chiffre de 1% d’hommes ayant des pulsions pédophiles, j’ai bien peur que presque tous sont passés à l’acte à un moment où à un autre, si on en juge par le nombre de victimes chaque année (environ 80.000 mineurs victimes de viol chaque année [1]).
On retrouve aussi parmi les propagateurs du concept de « pédophile abstinent » l’innénarrable Hubert van Gijseghem, venu raconter n’importe quoi au procès de Daniel Legrand à Rennes, ainsi que dans de nombreux procès, et hélas dans les écoles de magistrature de France, de Suisse, du Canada. Car Gijseghem, toujours prompt à défendre les pédophiles, répand aussi les théories des « faux souvenirs » et du « syndrome d’aliénation parentale », inventées par des pédophiles, et qui consistent à dire que les enfants qui parlent d’abus sexuels inventent tout et sont manipulés par leur mère.
Avec ce personnage, on passe encore un pas, car celui qui se fait qualifier d’ « expert » à travers le monde déclare que la pédophilie est une « orientation sexuelle au même titre que l’homosexualité ou l’hétérosexualité », qui concernent des adultes libres et consentants.On voit donc bien d’où vient cette normalisation de la pédophilie qui est en cours.
La banalisation par le vocabulaire
Aujourd’hui, donc, il ne faut plus dire pédophile, ça fait pas correct. Eux voudraient qu’on les appelle par le terme abscons de « Personnes attirées par des mineurs » (Minor Attracted Persons, MAP). Et ils ne sont donc pas pervers, ils ont un « trouble »…
Depuis 2010 environ dans les pays anglos saxons, des « jeunes » pédophiles promettent que jamais ils n’agresseront de mineurs, et se déclarent en tant que « Minor Attracted Person » ou même comme des pédophiles « Anti contact »! Sauf qu’évidemment, d’autres s’affirment « pro contact » et profitent de l’ouverture du débat par les « gentils pédophiles » pour porter leurs revendications de « méchants pédophiles ».
De gros lobbys pédophiles comme B4U Act reprennent en choeur cette notion de « Minor Attracted Person », qui leur plaît beaucoup. Ce genre de lobby ne cesse de crier à la « discrimination » des pédophiles, et a trouvé une excellente porte d’entrée dans le débat public avec ce concept flou et propagandesque de « pédophile abstinent/vertueux/anti-contact ».
B4U organise des séminaires, le prochain sera, comme par hasard, axé sur le thème « étendre l’angle de la recherche sur les MAPs ». Il s’agit là d’un lobbying que je qualifierais de « pseudo scientifique », et on a vu la même chose dans le cas de l' »éducation sexuelle ». En gros voici le système: un lobby veut faire passer des lois dans le monde entier pour faire accepter un truc inacceptable. L’opinion mondiale est clairement contre, mais le lobby a beaucoup d’argent et des relais dans les milieux académiques. On va donc faire des « études », des « recherches », afin d’imposer la question dans le débat « scientifique », puis dans le débat public grâce aux médias. Au bout de quelques années, on a réussi à imposer le concept inacceptable dans l’opion, ouvert le débat, et grâce à toutes les « études », et autres travaux complètement bidons diffusés auprès des institutions, on arrive à faire bouger les lignes par la loi.
D’autres pédophiles se sont regroupés sur le net et s’appellent les « virtuous paedophiles », les « pédophiles vertueux », parce qu’il disent ne pas toucher aux enfants. Ils ont même créé leur site internet. Ils se disent clairement contre les abus sexuels sur les mineurs, mais on peut se demander pourquoi ils font de la publicité pour les « gentils pédophiles » s’ils veulent tellement protéger les victimes potentielles.
En Allemagne, selon « The Indépendant », « on traite les pédophiles comme des victimes… et pas comme des agresseurs ». Nous y voilà: tous les pédophiles, qu’ils aient ou non agressé des enfants, se considèrent comme des victimes. Pour avoir couvert pas mal de procès de pédos, j’ai remarqué que c’est une constante. D’abord, ils n’avouent jamais les faits, ensuite ils se considèrent eux comme la victime (d’un complot familial, d’un enfant menteur, de la société, des mères qui les diabolisent… il y a le choix, et les combinaisons sont possibles).
Tout ce nouveau vocabulaire dont le seul but est de relativiser l’horreur de la pédophilie, est évidemment répandu auprès du milieu des « sexologues », qui je le rappelle n’ont aucune formation sur la psychologie des mineurs: conformément au DSM V, qui compile les « troubles » et maladies » psychiatriques, on parle de « trouble pédophilique », à comprendre différemment du « pédophile », on distingue ceux qui disent ne pas passer à l’acte des autres, et finalement on considère qu’il faut les « soigner » (eh oui il y a du business à faire avec les pédos) et les réinsérer dans la société, au milieu de leurs cibles potentielles. Ceci, alors que les « thérapies » ont à moult reprises démontré leur inefficacité, en france comme ailleurs.
On parle aussi d' »abuseurs d’enfants non prédateurs », qui seraient d’abord attirés par les adultes mais se rabattent aussi sur les enfants, souvent les leurs.
Les sexologues jouent un grand rôle dans la propagation d’une part des théories pédophiles que je qualifierais de « relativistes », et d’autre part l' »éducation sexuelle » version Kinsey, impulsée par l’OMS, l’UNESCO etc., et qui vise à préparer les enfants dès le plus jeune âge à la sexualité.
La propagande sicentifico médiatique
Un des angles d’attaque pour nous faire accepter la pédophilie est de victimiser les pédophiles. Pour cela, ils ont mené plein d’enquêtes auprès des pédophiles, pour recueillir leur ressenti et affirmer ensuite qu’ils ont besoin d’aide et même de reconnaissance par la société. Un gros lobbying a donc été mené pour redéfinir la pédophilie, notamment par B4U Act, créée dans ce but en 2003.
On a donc des « études » qui poursuivent deux buts:
> Introduire et banaliser le nouveau concept de « pédophile non pratiquant »
> Peser sur l’opinion publique
Par exemple, en 2018 une enquête auprès de 342 pédophiles aurait trouvé des distinctions entre les pédophiles « acteurs » et « non acteurs », plus jeunes que les premiers, moins cyniques, et ne réclamant pas la légalisation de la pédophilie. En 2016 on en a eu une autre, intitulée « Une étude sur Internet des hommes sexuellement attirés par les enfants: Les modèles d’attraction sexuelle ».
Peu à peu, ces gens finissent par créer un corpus qui fait masse à défaut d’avoir un caractère scientifique.
Des individus estampillés « scientifique » font la tournée des conférences et autres séminaires, avec quelques interviews au passage, pour répandre la bonne parole. L’un de ces individus est une certaine Jill S. Levenson, qui n’est pas scientifique mais travailleuse sociale et enseigne à la fac. Elle sera présente au séminaire de B4U Act en septembre, pour parler du besoin d’aide des « MAPs ».
Levenson est aussi mise en avant par les associations de défense des pédophiles, car elle critique beaucoup les lois répressives contre les pédophiles condamnés, qui seraient selon elles « inefficaces ». Elle critique les zones dans lesquelles les pédophiles et les agresseurs sexuels de tous ordres sont forcés de vivre quelque temps ou définitivement après leur condamnation, car ça les « pousserait à la clandestinité ». Bref, selon elle il faut les « soigner ».
De l’aide aux pédophiles « abstinents » on en arrive donc vite à l’aide aux « pédophiles ». Et cela passe, selon ces « experts » en pédophilie, par une meilleure acceptation par la population, mais aussi bien-sûr par leurs propres victimes.
On a aussi un certain John Z. Sadler, psychiatre, pour qui la pédophilie n’est un vice qu’en raison de la morale, venu au symposium de B4U Act en 2011. Par ailleurs, lui aussi fait la distinction entre les abstinents qui ne feraient « que » penser à des actes pédophiles, et ceux qui passent à l’acte.
Au début des années 2010, le lobby a fait pression pour que la pédophilie soit définie comme un simple « trouble » à défaut d’être sorti de la liste des « pathologies mentales » établie par l’American Psychiatric Association (APA). Introduite dans le DSM en 1980, la pédophilie est alors un « trouble psychosexuel », et pour être pédophile, il fallait agresser régulièrement des mineurs ayant plus de 10 ans d’écart d’âge.
En 1989, la pédophilie devient un « trouble sexuel », qui peut être « léger » (pour les abstinents), « moyen » (passage à l’acte occasionnel) ou « sévère » (passage à l’acte répété), et l’écart d’âge passe à 5 ans. Le diagnostic de la pédophilie évolue avec le DSM IV, excluant ceux qui ne passent pas à l’acte. Avec le DSM V, la pédophilie devient un « trouble paraphilique » quand il y a passage à l’acte, sinon ce n’est pas un « trouble ».
Comme l’écrit Thierry Favre, psychanalyste qui a analysé l’évolution de la définition de la pédophilie dans le DSM [2], « Depuis 1983, année de publication en français du DSM 3, la pédophilie qui inaugure sa première entrée dans cet ouvrage, a connu une évolution notable qui l’a fait évoluer d’une paraphilie totalement pathologique à une paraphilie qui peut être partiellement pathologique (DSM 5), c’est-à-dire présenter un trouble paraphilique qualifié de « trouble pédophile « . La pédophilie peut désormais, selon l’APA, se vivre avec ou sans trouble », ce qui « ouvre la voie à la dépsychiatrisation » de la pédophilie.
Thierry Favre continue, expliquant que le DSM V relève une pédophilie « pathologique », ce qui veut dire qu’il y a aussi de la pédophilie « non pathologique », donc « normale » en somme. Celle-ci serait donc une « orientation sexuelle pédophile », même si le terme a été modifié après la première publication du DSM 5, suite à la levée de boucliers des militants de la protection de l’enfance.
Le piège devient plus clair quand on comprend que selon le DSM, le fait de consommer de la pédopornographie n’implique pas forcément que le type est pédophile. Or, le constat est qu’à force, ils le deviennent : il n’y a qu’à assister à quelques procès de pédophiles pour entendre « c’est à force de regarder des vidéos avec des enfants, j’ai voulu faire pareil ». De plus, ce qu’ils « consomment », ce sont bien des viols de mineurs, qui sont bien des victimes, et la répression de ces pervers doit être forte dès la première fois. Enfin, je défie quiconque n’étant pas pédophile de regarder une seule de ces vidéos sans avoir envie de vomir. Pourquoi donc enlever ces individus de la catégorie des « pédophiles »? Où est l’intérêt?
L’étape suivante sera de définir la pédophilie comme une simple « orientation sexuelle » quand il s’agit d’ « abstinents », puis ce sera progressivement pour tous les pédophiles au feu-et-à-mesure que l’ « éducation sexuelle » et la pornographie sexualiseront les enfants.
On constate qu’un gros travail a été effectué sur le plan « scientifique », si on peut appeler cela comme ça, reste à travailler l’opinion publique pour parvenir à faire de la pédophilie une banale « orientation sexuelle » qui ne relève pas du tout de la psychiatrie et qui doit être acceptée.
La pédophilie comme « orientation sexuelle »
Récemment, une certaine Mirjam Heine, universitaire allemande, a fait scandale dans une conférence Ted X intitulée « Pourquoi notre perception de la pédophilie doit changer », en clamant que « la pédophilie est une orientation sexuelle naturelle, tout à fait comme l’hétérosexualité ». Gijseghem, sors de ce corps!
La jeune et charmante Mirjam Heine, qui « espère une société où les gens s’netraident pour devenir la meilleure version d’eux-mêmes », se base évidemment sur des « recherches actuelles », donc pas encore publiées, donc invérifiées et invérifiables en l’état. Mais elle a créé le buzz et un gros coup du marteau de la propagande sur le clou de l’opinion publique a été porté.
Selon elle, et en cela je la réfute absolument, « personne ne choisit d’être pédophile. Personne ne peut cesser d’en être un ». Cela peut sembler incroyable, mais dans nombre de dossiers de pervers narcissiques pédophiles, ceux-ci ne sont devenus pédophiles que pour détruire la mère et les enfants, voire pour obtenir la garde exclusive de leurs enfants [3].
Et cette lobbyiste des pédophiles d’ajouter: « Il est de notre responsabilité de dépasser nos sentiments négatifs envers les pédophiles. Et de les traiter avec le même respect que les autres personnes ». Mais bien sûr, et avec un gros smack en plus, peut-être?
Ces propos nous choquent parce que nous n’en sommes qu’au début de la propagande pour la normalisation de la pédophilie. C’était le pavé dans la mare, maintenant la voie est libre pour toutes les revendications des pédophiles.
Comme on a bien tenu compte des déboires des années 80, des Cohn-Bendit, des Matzneff, des Duvert et compagnie qui ont été un peu trop crus pour l’opinion publique, maintenant on aseptise le discours avec un vernis pseudo scientifique. Ce ne sont plus les « intellectuels » pédophiles qui parlent, mais les scientifiques, bien-sûr dotés d’une étiquette de neutralité.
« Nous devons faire la différence entre les abus sexuels sur les mineurs et la pédophilie », a-t-elle insisté. Sans blague? Donc si on suit le raisonnement, les pédophiles n’étant pas tous des abuseurs d’enfants, ils ont le droit d’exister et d’avoir des droits en tant que pédophiles, car ils souffrent déjà tellement c’est bien connu.
Ce qui est bizarre, c’est qu’on ne trouve aucun de ses travaux sur le net [4], comme si tout avait été effacé, ou comme si elle sortait vraiment de nulle part, tel un pur objet de propagande.
Au passage, cette mystérieuse étudiante estime on ne sait comment qu’il y a « 1 à 2% de pédophiles » dans la population masculine. Pour d’autres, ce serait « 1 à 5% », et je pense que 5%, tous profils de pédos confondus, est plus près de la réalité.
Tout comme cette Mirjam Heine, les psyschiatres de l’APA qui rédigent le DSM, et nombre de relais dans le monde médical et de la sexologie, militent pour apporter une aide aux pédophiles car ce serait difficile à vivre d’être pédophile, ce qu’on peut croire, mais il y a quand même des limites. Ces types doivent apprendre à se maîtriser comme des adultes, point barre. Et s’ils ont des pulsions incontrôlables alors c’est la psychiatrie ou la prison et la castration chimique à vie.
Un des « pédophiles abstinents » les plus connus d’Angleterre, un certain Todd Nickerson, qui tient un blog, revendique la pédophilie comme une « orientation sexuelle ». Derrière ces « gentils pédophiles », il y a le lobby pédophile.
Vernon Quinsey, un prof de psychologie à l’université spécialisé dans les agresseurs sexuels, a déclaré devant le Parlement canadien en 2011 déjà, que la pédopilie est « une orientation sexuelle », mais que cependant tous les hommes qui agressent des mineurs ne sont pas des pédophiles. Il revient donc sur la dernière version du DSM.
Il a même une technique pour dire si un type est pédophile: la « phallométrie »! Cela consiste à mesurer la taille du sexe du type quand on lui montre des images pornographiques de mineurs. Aux USA, les « orientations sexuelles » sont protégées spécifiquement, et des droits y sont rattachés. Tout l’enjeu est de savoir si les pédophiles sont compris dedans ou pas, et en 2013 les députés Démocrates ont bloqué un amendement des Républicains visant à exclure la pédophilie des « orientations sexuelles » reconnues, au motif que « tous les styles de vie alternatifs doivent être protégés par la loi ».
Rappel de ce qu’est le vrai discours des pédophiles
Nous sommes donc face à une campagne de propagande destinée à nous faire accepter les pédophiles parmi nous. On commence donc, avec un discours édulcoré, par opérer une distinction, selon moi totalement arbitraire, entre les pédophiles « pratiquants » et les autres. Le but est de faire d’abord accepter les pédophiles « gentils », qui disent ne pas violer eux-mêmes des enfants.
Mais le discours des pédophiles, nous le connaissons. Ils ont assez fait de lobbying par le passé et encore aujourd’hui pour qu’on connaisse parfaitement leur position. On sait par exemple que pour le « sexologue » Sylvain Mimoun, « Il n’y a pas d’âge pour son premier rapport sexuel », que pour Françoise Dolto, un père a « le droit » de « violer sa fille par correction », que pour Cohn Bendit « la sexualité d’un gosse c’est fantastique », tout comme se « faire déshabiller » par « une petite fille », ou que pour des psys comme Ruffo ou Doucet, l’inceste ou le viol sur mineur peut avoir des bons côtés pour les victimes, que pour Ralph Underwager, l’inventeur des faux souvenirs, la pédophilie est « la volonté de Dieu » car elle favoriserait la procréation… Ce individus n’ont pas de limite.
Mais pour l’instanct, ils développent un argumentaire un peu plus vicieux, beaucoup plus tordu, et qui procède par étapes. Ce qu’ils veulent, c’est nous faire accepter :
1) La notion de sexualité des enfants, similaire bien-sur à la sexualité des pédophiles
2) Le délire selon lequel les enfants réclament naturellement des relations sexuelles avec les adultes
3) Des lois favorables aux pédophiles, à commencer par la suppression de la majorité sexuelle (en cours en france)
Soyons lucides: les « gentils » pédophiles abstinents rêvent de pouvoir pratiquer, à moins de rester frustrés toute leur vie, surtout ceux qui ne sont attirés que par les mineurs ou qui sont incapables de séduire des adultes. Et tous les pédophiles passés à l’acte ont commencé par l’abstinence.
Ce n’est qu’une question de temps avant qu’une partie des pédophiles revendique la liberté sexuelle des enfants. Cela aussi, c’est en cours au niveau de l’ONU, avec la notion de « droits sexuels » sans condition d’âge.
On peut même anticiper, dans ce monde patriarcal de plus en plus vicieux, que les mères seront de plus en plus écartées de la vie de leurs enfants, pour la simple raison qu’elles font obstacle entre les pédophiles et leurs victimes. Un certain Tony Duvert, propagandiste pédophile et misogyne heureusement décédé assez jeune, détestait particulièrement les mères, qu’il accusait de protéger leurs enfants de la sexualité avec lui et ses congénères.
Tony Duvert est encore adulé par certains pseudos « intellectuels » aujourd’hui (là, là, là, là ou encore là par exemple).
Jacques Dugué, un pédophile revendicatif, condamné, qui a eu droit à une tribune dans Libération en 1979, a écrit : « Pourquoi toujours considérer les enfants comme des demi-hommes dépendants et irresponsables? Ils aiment ça. Ils font comme tout le monde. Leur corps leur appartient. Ca ne leur fait aucun mal. Ca ne leur fait que du bien et ça ne porte préjudice à personne ». Dugué réclamait « le droit pour tous, aux plaisirs et à la différence », encore cette notion de « droits sexuels pour tous », qui revient dans les agendas politiques.
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On peut être surpris par toute cette énergie mise à défendre les pédophiles alors que partout, la protection des mineurs est indigente, voire dramatiquement inopérante. Il est clair que toute cette propagande, bien huilée, répond à des intérêts bien compris, financés et soutenus médiatiquement. Les mentalités vont petit à petit « infuser », et finir par accepter sans même s’en rendre compte que les pédophiles soient parmi nous et revendiquent des droits au nom de la liberté.
En parallèle, n’oublions pas les conséquences de l’ « éducation sexuelle », qui doit préparer les enfants à la vie sexuelle à partir de l’âge de 4 ans, dès la maternelle, avec des concepts très clairs et exhaustifs (cela ne fait que commencer en France, ces cours ne sont pour l’instant obligatoires qu’à partir du collège). Dans quelques années, les deux « libertés » se rencontreront: celle des enfants à avoir une sexualité (ce « droit » est déjà reconnu par l’ONU pour les enfants), et celui des pédophiles à vivre leur sexualité si les enfants sont « consentants ».
D’où l’importance du débat actuel en france sur le « non consentement » présumé pour les mineurs de moins de 15 ans, réclamé par les associtaions suite aux deux jugements qui ont conclu que des fillettes vierges de 11 ans étaient consentantes à un rapport sexuel dans la rue avec de parfaits inconnus bien plus âgés qu’elles. Le gouvernement, lui, a cherché à nous embobiner en créant le concept d’ « atteinte sexuelle avec pénétration », faisant du viol de mineur un simple délit passible au maximum de 10 ans de prison [5].
Bref, l’heure est grave et il est clairement temps que les gens comprennent où on essaie de nous emmener, et la menace que ce lobbying représente pour la sécurité des enfants.
[1] Beaucoup d’études montreraient qu’une victime sur 10 porte plainte, et en France en 2016, par exemple, 8.184 plaintes pour viol sur mineur ont été déposées. Cela ferait donc environ 80.000 victimes annuelles de viol sur mineur. On ne parle pas des agressions sexuelles, encore plus nombreuses. « Selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (Ondrp), le nombre de cas estimés entre novembre 2014 et octobre 2015 atteint 84.000 ».
Si on compte, à vue de pif, 20 millions d’hommes majeurs et pas trop vieux pour agresser des mineurs, ça ferait donc 200.000 pédophiles dans la population française en âge d’être pédophile « pratiquant ». On comprend donc que si la théorie selon laquelle les pédophiles sont généralement « abstinents », cela veut dire que les « pratiquants » sont très prolifiques en termes de victimes.
Personnellement, je pense qu’il y a beaucoup plus qu’un pourcent d’hommes pédophiles, auxquels il faut ajouter les femmes.
En Angleterre, une étude de la National Crime Agency en 2015, juste après le scandale Jimmy Savile, aurait montré qu’un homme sur 35 serait un danger pour les enfants (1 à 3% d’hommes à tendance pédophile) et 250.000 seraient de « vrais pédophiles », attirés sexuellement par les fillettes pré pubères (les pédos attirés par les garçons ne sont pas inclus, alors que les faits divers montrent que la plupart d’entre eux, dans ce pays, sont bien attirés par les garçons pré pubères ou à peine pubères. Plus grave encore, le nombre d’enfants à risques aurait augmenté de 80% depuis 2002.
[2] Voir : https://www.sfsc.fr/pdf/Pe%CC%81dophilie-D’un%20DSM%20a%CC%80%20l’autre-27%20Aou%CC%82t%202015.pdf
[3] Véridique: un de ces pères devenu pédophile après la séparation avait prévenu la mère qu’il utiliserait les enfants pour la détruire. Il a utilisé la pédophilie pour cela et a obtenu la garde comme il l’avait prévu. Car oui en france, il semble que violer ses enfants permet d’obtenir rapidement la garde exclusive, et même souvent l’autorité parentale exclusive: lorsque les mères et les enfants dénoncent les faits, les plaintes sont classées et les pédos passent pour les victimes, obtenant tous les droits sur les enfants.
[4] Je n’ai trouvé aucune trace d’elle nulle part avant mai 2018, y compris sur le site de l’université où elle dit être étudiante en psychologie, ou alors cela a été effacé, et son comtpe Twitter ouvert en 2013 est vide.
[5] Après plusieurs semaines de polémique, Schiappa a enfin retiré cette connerie de sa loi, mais nous ne sommes pas à l’abri du tout d’une nouvelle régression.
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