Paris 2024 : Sécurité des Jeux Olympiques, Résistance Politique et Équilibre entre Droits Individuels et Collectifs

À la lumière du plan détaillé de la police parisienne concernant leur approche stratégique de la sécurité pour les XXXIIIe Jeux Olympiques, prévus du 26 juillet au 11 août à Paris, des politiciens de gauche expriment leur désaccord, le considérant comme contraire aux libertés individuelles.

Le Chef de la Police de Paris a énoncé d’importantes mesures de sécurité pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, suscitant des protestations de la part de groupes politiques de gauche qui le considèrent comme une atteinte aux libertés civiques.

Parmi les mesures de sécurité, Laurent Nunez a déclaré au Parisien que les résidents vivant près des sites olympiques devront demander un code QR leur permettant de franchir les barrages policiers. Ils doivent également enregistrer tout visiteur souhaitant observer l’action depuis leur balcon, leur fenêtre, leur toit, ou même depuis une péniche. Toute personne entrant dans la période spéciale de sécurité olympique doit fournir des raisons suffisantes (rentrer chez elle, aller à un hôtel, ou avoir des billets pour des activités).

Comme c’est le cas pour tout événement de cette envergure (environ 15 millions de visiteurs avec seulement 500 à la cérémonie d’ouverture), il y aura des modifications aux systèmes de transport traditionnels, y compris des changements d’itinéraires de bus, des fermetures de rues (ou des ouvertures pour le personnel des jeux, les athlètes ou le personnel de sécurité), et des stations de métro fermées.

Face à ces mesures de sécurité, les politiciens de gauche et certains centristes ne sont pas d’accord, les interprétant comme une violation des libertés. Certaines des déclarations les plus fortes incluent : « Ces mesures sont la marque d’un état d’urgence », a déclaré le député centriste Philippe Bonnecarrere.

La sénatrice Nathalie Goulet, également centriste, a déclaré que les mesures étaient « une attaque contre les libertés ». Le code QR requis « implique la collecte et le stockage de données », a-t-elle déclaré, exigeant des explications du gouvernement concernant la protection des données.

« C’est scandaleux, encore pire que nous le redoutions », a déclaré le député d’extrême gauche Eric Coquerel. Un autre député de gauche a commenté : « Les Jeux Olympiques auront un goût de répression des libertés », a déclaré Damien Maudet, un autre député de gauche.

Face à cela, on doit se demander : La sécurité nationale et collective lors d’un événement où les yeux du monde sont rivés est-elle priorisée par rapport aux libertés individuelles ? En des temps tumultueux, assurer la sécurité des athlètes, des officiels et du public est une priorité malgré les désagréments causés à d’autres.

Un paradoxe historique, précisément là où les idées de liberté et de limitation du pouvoir gouvernant sont nées (après la Révolution française du XVIIIe siècle), sera l’épicentre pour déterminer dans quelle mesure la liberté individuelle ou les droits sont abandonnés au profit des libertés et avantages collectifs. Équilibrer cela est l’objectif de chaque société moderne.

Source : Lien vers l’article original

https://www.insidethegames.biz/articles/1142761/paris2024-individual-collective-rights



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