Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a dénoncé, dans un rapport mardi au Conseil de sécurité, les obstacles posés par le Maroc à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).
Dans son rapport, il a regretté que des « entraves » empêchent toujours la Minurso d’accomplir pleinement sa mission et de s’acquitter de son mandat de « manière crédible » dans les territoires sahraouis occupés. « La Minurso n’est ni dans la capacité d’exercer pleinement ses fonctions de surveillance de maintien de la paix et d’observation, ni ne dispose de toute l’autorité pour contrecarrer l’effritement » de son rôle, a-t-il déploré. Rappelant que le but principal de la création de la Minurso était d’organiser et de superviser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, il a expliqué que « le blocage du processus politique n’a pas permis à cet organe de mettre en ‘uvre ce référendum, se limitant de facto à la surveillance du cessez-le-feu ». Il est en outre relevé dans le document qu »il semble que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso (situé dans une zone sous contrôle marocain) et New York ait été compromise au moins une fois ». Le secrétaire général de l’Onu a dénoncé également « la présence de la police marocaine à l’extérieur du complexe (qui) dissuade les visiteurs de se présenter à la Minurso de leur propre chef », ainsi que l’obligation de faire porter aux véhicules de la Minurso des plaques d’immatriculation diplomatiques marocaines au lieu d’une immatriculation de l’Onu. « Le déploiement de drapeaux marocains autour du quartier général de la Minurso crée une apparence qui soulève des doutes quant à la neutralité de l’Onu », a-t-il signalé.
Le projet de résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental sera élaboré, comme de tradition, par le « Groupe des amis du Sahara occidental » avant de le soumettre aux autres pays membres du Conseil de sécurité pour adoption avant le 30 avril en cours.
Dans son rapport, il a regretté que des « entraves » empêchent toujours la Minurso d’accomplir pleinement sa mission et de s’acquitter de son mandat de « manière crédible » dans les territoires sahraouis occupés. « La Minurso n’est ni dans la capacité d’exercer pleinement ses fonctions de surveillance de maintien de la paix et d’observation, ni ne dispose de toute l’autorité pour contrecarrer l’effritement » de son rôle, a-t-il déploré. Rappelant que le but principal de la création de la Minurso était d’organiser et de superviser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, il a expliqué que « le blocage du processus politique n’a pas permis à cet organe de mettre en ‘uvre ce référendum, se limitant de facto à la surveillance du cessez-le-feu ». Il est en outre relevé dans le document qu »il semble que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso (situé dans une zone sous contrôle marocain) et New York ait été compromise au moins une fois ». Le secrétaire général de l’Onu a dénoncé également « la présence de la police marocaine à l’extérieur du complexe (qui) dissuade les visiteurs de se présenter à la Minurso de leur propre chef », ainsi que l’obligation de faire porter aux véhicules de la Minurso des plaques d’immatriculation diplomatiques marocaines au lieu d’une immatriculation de l’Onu. « Le déploiement de drapeaux marocains autour du quartier général de la Minurso crée une apparence qui soulève des doutes quant à la neutralité de l’Onu », a-t-il signalé.
Le projet de résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental sera élaboré, comme de tradition, par le « Groupe des amis du Sahara occidental » avant de le soumettre aux autres pays membres du Conseil de sécurité pour adoption avant le 30 avril en cours.
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