« Le Maroc continue ses scandales d’achat de consciences pour contourner la légitimité internationale. »

La série de divulgations sur les scandales du régime marocain en Afrique continue

La série de divulgations sur les scandales du régime marocain en Afrique continue après la circulation d’une correspondance du ministère marocain des Affaires étrangères révélant l’un des moyens détournés par le royaume pour contourner les décisions de la légitimité internationale et légitimer son occupation des terres du Sahara occidental par l’achat de consciences et le versement de pots-de-vin sur le continent africain.

Un document officiel de l’ambassade du Maroc à Dakar, divulgué sur les réseaux sociaux, révèle que Mankeur Ndiaye, l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, se rendait chaque année à l’ambassade marocaine au Sénégal pour recevoir une somme d’argent en échange de sa coopération avec les autorités marocaines.

Le contenu du document expose les tentatives désespérées du régime marocain de marchandiser la question du Sahara occidental avec certains pays et parties qui n’hésitent pas à enfreindre les lois internationales, notamment celles stipulées par l’acte constitutif de l’Union africaine, allant jusqu’à annoncer l’ouverture de consulats dans les territoires sahraouis occupés.

La note, diffusée sur plusieurs réseaux sociaux lundi, datée du 9 septembre 2014 et signée par l’ambassadeur du Maroc à Dakar, Taleb Barrada, informe le ministre marocain des Affaires étrangères à Rabat que l’ambassade s’engageait à prendre en charge les frais du pèlerinage à La Mecque pour trois personnalités proposées par le ministère sénégalais des Affaires étrangères.

Dans cette note, l’ambassadeur écrit au ministre marocain des Affaires étrangères : « J’ai l’honneur de vous informer qu’au nom de votre Excellence, une somme de 140 784,00 dirhams, soit l’équivalent de 8 224 754 francs CFA (environ 12 500 euros), a été remise personnellement à Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, pour couvrir les frais du pèlerinage à La Mecque de trois personnalités », ajoutant que le ministre sénégalais « a exprimé ses profonds remerciements pour ce geste de la part du royaume qui lui a permis de prendre en charge trois pèlerins. »

Le Maroc offre des pots-de-vin en échange de son adhésion à l’Union africaine

Ce n’est pas la première fois que les scandales du royaume pour acheter des consciences afin de mettre des obstacles aux efforts internationaux pour la paix et le développement sont révélés, dans le cadre d’un agenda suspect devenu de plus en plus évident.

Le site « Maroc en Ligne » avait déjà révélé des pratiques similaires en publiant des preuves sur des correspondances du ministère marocain des Affaires étrangères et de ses agents visant à verser des pots-de-vin à plusieurs pays africains pour garantir l’adhésion du Maroc à l’Union africaine et saboter ses institutions de l’intérieur.

Il a été dit que « la voix silencieuse » a récemment attiré l’attention du monde entier sur une cachette de documents diplomatiques marocains secrets, montrant comment le Maroc a réussi à obtenir le soutien pour son adhésion à l’Union africaine grâce à une longue série de corruptions massives.

Ces documents permettent de voir les lettres d’un diplomate marocain qui semble avoir réussi à tisser un réseau de relations dans les coulisses de chaque sommet de l’Union africaine. Selon ces lettres envoyées par la suite à son supérieur à Rabat, il est prouvé que de l’argent a été versé à certaines délégations africaines pour pencher la balance en faveur du Maroc, ou pire, pour espionner et divulguer des informations secrètes, remettant les dossiers internes de l’Union africaine aux responsables marocains.

Les lettres révèlent également que Moha Ali Tagma, directeur des affaires africaines au ministère marocain des Affaires étrangères jusqu’en 2016, informait son supérieur, le ministre des Affaires étrangères, de son plan d’action.

Dans une note datée du 5 mai 2014, il propose « des préparatifs pour le prochain sommet de l’Union africaine » qui devait se tenir à Addis-Abeba, suggérant des versements individuels de 5 000 euros pour chaque « ami », mentionnant les « amis » qui représentent les délégations des pays alliés du régime marocain.

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