Le makhzen continue sa politique d’intox et de manipulation en Afrique : La énième lubie de Rabat

Le régime tyrannique de Rabat, en sa qualité de cheval de Troie régional assumé de l’impérialisme, continue sa politique puérile et dangereuse d’intox et de manipulation en Afrique, plus précisément dans la bande sahélienne. Une telle attitude peut finir par entraîner l’ensemble de la sous-région vers le pire, c’est-à-dire l’embrasement généralisé, car lorsqu’on joue avec le feu, on finit par se brûler. De l’avis de nombreux analystes politiques, le Makhzen est clairement impliqué dans le soutien effectif du crime organisé et du terrorisme qui prolifèrent hélas dans la région. Voulant se refaire une virginité, le régime colonial marocain veut même, comble du culot, se faire passer pour un héraut du panafricanisme. Que nenni ! Une telle volteface n’est qu’une manière de faire oublier son mépris séculaire de tout ce qui a trait au continent. N’est-ce pas ce même Maroc qui, par la voix de ses dirigeants, avait qualifié l’Organisation de l’unité africaine (OUA, ancêtre de l’actuelle Union africaine (UA), de conférence «tam-tam» ? Et ce avant de quémander, en 1986, une adhésion au sein de la Communauté économique européenne (CEE), aujourd’hui UE. Une demande qui n’a pas manqué de faire sourire et qui a d’ailleurs été rejetée une année plus tard. Partant de là et revenant en Afrique, la queue entre les jambes, ce régime expansionniste a décidé d’amuser la galerie, en lançant le concours des projets les plus irréalisables, pour ne pas dire des plus loufoques. Après avoir un temps inventé la réalisation d’un tunnel reliant le Maroc à l’Espagne, voilà que le Maroc prétend vouloir construire un gazoduc le reliant au Nigeria.

Un autre projet fantasmagorique lorsque l’on sait que ce dernier doit passer par plus de 12 pays côtiers ouest-africains, dont le Sahara occidental occupé, sur plus de 6.000 km. Tandis que le projet algérien portant le nom de Trans Saharian Gas Pipeline (TSGP) ne traverse que deux pays sur un linéaire de 4.000 km. Notre gazoduc a, par ailleurs, d’ores et déjà eu le soutien de la Banque africaine de développement (BAD) une victoire par K.O. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, les Marocains et leur ami de toujours, l’entité sioniste, nourrissent une énième lubie, déstabiliser durablement le Sahel en jetant de l’huile sur le feu.

Mais également en proposant encore des chimères pour embrigader autour d’eux. À l’instar de cette proposition non crédible d’offrir une prétendue interface sur l’Atlantique aux pays enclavés du Sahel. Endetté jusqu’au coup, le Maroc affirme vouloir bâtir plus de 7.000 km de route, un nouvel enfumage alors qu’il n’arrive même pas à nourrir et à reloger les rescapés du dernier tremblement de terre qui a secoué les régions de Marrakech et d’El-Haouz.

Enfin, contrairement au Maroc, l’Algérie, véritable porte-voix du Sud global, animée de sentiments profondément panafricains, dont la politique étrangère, et les valeurs sont constantes et fidèles, propose de vrais projets concrets et réalisables de développement au profit du continent, sans rien attendre en retour. L’histoire en est témoin .

Sami Kaidi

El Moudjahid, 29/01/2024

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