En público el lenguaje es impecable. Miembros del Gobierno español y diplomáticos muestran, con alguna rara excepción, una exquisita neutralidad cuando se pronuncian sobre el conflicto del Sáhara Occidental que enfrenta desde hace 39 años a Marruecos y al Frente Polisario, respaldado por Argelia. El presidente español Mariano Rajoy fue, por ejemplo, un modelo de imparcialidad al recibir en Madrid, en abril de 2013, al secretario general de la ONU.
Les responsables français sont maîtres dans l’art de l’hypocrisie dans la question du Sahara occidental.
A l’occasion d’une visite en Algérie, ou lors d’une réception d’un officiel de l’ONU, les dirigeants français proclament à cor et à cri qu’ils soutiennent les efforts de l’ONU visant à régler le conflit du Sahara Occidental. Mais, dans l’ombre, ils agissent autrement.
Ils ont encouragé la création du dénommé Groupe d’Amis du Sahara Occidental (USA, UK, France, Espagne et Russie) pour imposer leur veto à toute résolution ou décision qui va à l’encontre des intérêts de l’occupation marocaine. Ainsi, le Secrétaire Général est obligé de soummetre ses propositions à ce groupe et même la surveillance du respect des droits de l’homme dont la France prétend être la patrie a été bloquée par Paris sous la pression du Maroc.
Au niveau des institutions européennes, la France est le premier gardien des intérêts du Maroc. Gráce à Paris, Rabat jouit d’un statut privilégié qui lui permet de vendre ses produits agricoles en Europe à un prix défiant toute concurrence.
La France pousse les pays européens à accepter de signer l’accord de pêche avec le Maroc pour exporter des poissons venus essentiellement des côtes du Sahara Occidental en toute illégalité.
Le flagrant parti pris de la France est visible dans cette lettre envoyée par le Ministère de l’Agriculture, de la pêche, de la Ruralité et de l’Amenagement, Bruno Le Maire à Mme Maria Damanaki, Commissaire européenne chargée de la Pêche et des Affaires Maritimes.