Info La Patrie/ Le Parlement sud africain reçoit une délégation du Parti national du RIF : La monarchie makhzenienne ébranlée

Le régime makhzenien est dans de sales draps. Son alliance militaire et stratégique avec les bourreaux du peuple palestiniens d’Israël a déclenché l’ire des sujets de Mohamed VI. Cela, au moment où la guerre de libération du peuple sahraoui vient de connaitre un sérieux bond qualitatif avec l’attaque de Smara dont nous venons de faire état depuis peu.

Et, comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que nous apprenons que le Parlement sud africain a reçu ce vendredi une délégation du parti national du Rif. Au cours de cette réunion, les deux parties ont discuté de ce qui se passe dans les campagnes du nord du Maroc et des crimes commis par le régime marocain, notamment liés à la question des déplacements systématiques et des assassinats historiques d’hommes et de femmes rifains et des populations rifaines et les détenus politiques qui se trouvent dans les prisons marocaines.

La réunion de ce vendredi, est considérée comme le résultat d’un effort déployé par les membres du Parti rural depuis plus d’un an, à travers la communication avec diverses activités politiques en Afrique du Sud. Les membres du Parti national rifain ont passé en revue les crimes du régime marocain de 1926 à aujourd’hui.

Le parti a également profité de l’occasion pour reconnaître « la justice de la question rurale, le droit des populations rurales à la liberté et à l’indépendance, et pour reconnaître l’Union nationale rurale ». Parti en tant que représentant de cette question », selon ce qui a été indiqué dans la déclaration finale du parti.

Le mouvement du Rif est d’essence foncièrement républicaine, démocratique et antimonarchique. Il avait été créé par Abdelkrim El Khettabi en 1925. Il a mené des révolutions armées à plusieurs reprises, dont celle des printemps arabes de 2010, ou celle de Sidi Ifni en 2006.

Son leader charismatique, Nacer Zefzafi croupit en prison depuis bon nombre d’année, au même titre que tous les prisonniers politiques au Maroc, où le régime du Makhzen, désormais à l’agonie, redouble de cruauté et de férocité dans sa répression de révoltes et des colères populaires.