Francesca Albanese, le lobby sioniste et la politique sélective des victimes

par Mehdi Messaoudi

Elle s’appelle Francesca Albanese, elle est l’envoyée spécial du secrétaire général de l’ONU pour les territoires palestiniens. Elle vient d’être interdite d’entrée en Palestine Occupée par le régime sioniste.

La raison de cette interdiction est simple, elle a répondu au président français Emmanuel Macron dans une publication postée sur son compte X, anciennement Twitter «le plus grand massacre antisémite de notre siècle ? Non. Les victimes du 7 octobre n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réaction de l’oppression d’Israël. La France et la communauté internationale n’ont rien fait pour l’empêcher. Mes respects aux victimes».

Le président français Emmanuel Macron oublie de facto les génocides de l’entité sioniste perpétré contre les Palestiniens depuis 1947, dont l’actuel qui se déroule dans la bande de Gaza. Il a de facto oublié les génocides de son pays colonial perpétré contre le peuple algérien durant 132 ans de colonisation. Une colonisation qu’il a lui-même qualifié de «crimes contre l’humanité» avant de faire marche-arrière et obéir aux diktats des nostalgiques de la colonisation et de l’Algérie française. Et ce n’est pas son prédécesseur François Hollande qui vient de se verser dans la victimisation sélective, qui va nous contredire.

D’ailleurs, ce n’est pas étonnant si les instruments de la propagande sioniste se réactivent pour diaboliser l’envoyée spécial du SG de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés à l’instar de l’UNRWA, accusée de tous les maux et mots pour justifier les tueries sionistes perpétrées contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza.

Parmi les instruments de l’entité sioniste, il y a le Forum juridique international (International Legal Forum), avec son réseau de plus de 4000 avocats qui vient d’écrire ce lundi 12 février à Antonio Guterres pour exiger la démission de Francesca Albanese, pour avoir répondu au locataire de l’Elysée.

Attendons pour voir si Macron rendra hommage aux victimes algériennes des essais nucléaires dont celles du 13 février 1960, et celles du 8 mai 1945, date de la victoire du «monde libre» contre le nazisme et le fascisme.

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