Tonnerre à Paris. La Cour d’appel renvoie l’ancien chef du gouvernement marocain Abdelillah Benkiran devant une cour de justice 🇫🇷 afin qu’il soit jugé pour diffamation envers l’ancien capitaine et dissident 🇲🇦 @Mustapha_Adib, cassant ainsi une 1ère ordonnance de non-lieu

Résumé. Pour faire plaisir au Palais royal, qui suit de très près les mouvements d’Adib, comme nous avons pu le voir dans les papiers Chris Coleman, Benkiran avait cru bon publier, le 24/6/2014, sur le site officiel du gouvernement, un dur communiqué contre l’ancien militaire.

La veille, le 23/6/2014, Adib avait fait irruption à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce de Paris pour tenter de remettre au général Abdelaziz Bennani, inspecteur général des FAR et commandant de la zone Sud (décédé depuis), une orchidée et un mot d’injures.

Contrairement à ce qu’avait alors avancé la presse marocaine, Adib n’avait pas pu mener à bien son expédition parce qu’il n’avait pu s’approcher du général Bennani.
Il ne l’avait pas non plus insulté, selon une vidéo publiée par « Demain online ».

Cette réalité des faits n’avait pas empêché Benkiran d’injurier Adib en le traitant de « repris de justice notoire » dans une inusuelle diatribe peu habituelle pour un chef de gouvernement.

Mais voilà, la Cour d’appel de Paris vient de conclure qu’Adib n’est pas un « repris de justice » et encore moins un « repris de justice notoire » et que les propos proférés par Abdelillah Benkiran sont constitutifs d’un délit de diffamation.

Résultat : Pour la première fois de l’histoire du #Maroc un chef de gouvernement marocain va être jugé pour diffamation en France.

Nous avons les gouvernants que nous méritons.