De l’assassinat du leader africain Thomas Sankara et le début de l’effondrement de l’Empire français au nouveau style libertaire en Afrique de l’Ouest.

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La révolution de libération algérienne (1954-1962) a contraint les colonialistes français à rassembler leurs forces pour affronter l’Armée de libération nationale algérienne, et Paris, sous la pression armée algérienne, s’est empressé de déclarer l’indépendance formelle de ses colonies d’Afrique du Nord d’abord et de l’Ouest et du Centre. L’Afrique ensuite, à partir de 1960, par crainte de la propagation de l’infection. Pour elle, la libération nationale.

La France a non seulement préservé ses intérêts économiques, mais a également contrôlé le destin des peuples de ses colonies en Afrique en contrôlant la politique intérieure et étrangère de ces pays dans ce que l’on appelle le néocolonialisme.

Depuis cette date, et selon cette stratégie, la majorité des pays africains francophones sont passés sous le contrôle direct de ce qu’on appelle en France le Groupe France-Afrique, qui est un mécanisme au niveau de l’Elysée à travers lequel Paris gère les affaires de ses anciennes colonies.

Ce mécanisme, qui a remplacé ce qu’on appelait autrefois le ministère de l’Outre-mer puis le ministère de la Coopération, constitue le véritable centre de leadership des entreprises et des différentes agences sécuritaires et administratives qui gèrent les pays francophones à travers des gouvernements locaux fantoches. qui mettent en œuvre les programmes et les instructions de Paris et de ses représentants dans ces pays, y compris les ambassadeurs, ainsi que les hommes de sécurité et les chefs de divers départements.

La France contrôle donc les aspects de la vie économique, politique et sociale et contrôle ainsi toutes les ressources naturelles de ses anciennes colonies (pétrole, minéraux, produits agricoles). Il domine également le secteur monétaire, monétaire, bancaire et des services. Elle contrôle également les domaines de l’éducation, de la culture et de l’art à travers ses différents médias. Elle protège son emprise susmentionnée à travers des bases militaires dans tous les pays.

Cette situation coloniale a été connue à ses débuts dans les années 1960 par l’opposition des nationalistes africains et l’affrontement de nombreux dirigeants politiques et intellectuels, dont certains ont été assassinés, comme Patrice Lumumba au Congo (ex-Zaïre) et Thomas Sankara, du Burkina Faso (ancien Haute-Volta), oOu bien les jeter en prison et les faire taire à travers des procès fictifs et des accusations fabriquées de toutes pièces (comme le cas actuel d’Ousmane Sonko au Sénégal).

La France a ainsi tenté d’anticiper l’édition contemporaine de soulèvements et de révolutions contre ses régimes politiques dans les pays francophones souffrant de gouvernements dictatoriaux vénaux, dont les plus célèbres sont les régimes de Mobutu au Congo et d’Omar Bongo au Gabon. Dans ce contexte, des coups d’État ont été organisés et des assassinats ont été perpétrés, dont le plus célèbre a été récemment l’assassinat du leader africain Thomas Sankara, comme nous l’avons évoqué plus haut.

Cependant, les coups d’État militaires dont sont témoins les pays africains francophones ces dernières années, dont le plus récent en République du Niger, sont le résultat inévitable d’une réalité coloniale d’exploitation, d’injustice et de domination cachée depuis des décennies sous différents noms. et des slogans.

Les mouvements militaires en Afrique de l’Ouest (coups d’État) au Mali, en Guinée, au Burkina et au Niger sont donc en fait une rébellion contre le colonialisme français et peuvent, sans risque, être considérés comme un nouveau type de mouvement de libération pour autant que le but ultime de la libération soit c’est l’indépendance nationale.

Il ne fait aucun doute que les peuples des anciennes colonies françaises d’Afrique ne peuvent plus tolérer l’exploitation, la domination et l’humiliation que Paris a adoptées à leur encontre. (Par exemple, les discours que vous trouverez accompagnant ce document du Premier ministre de la République du Mali, M. Abdoulaye Maiga, devant l’Assemblée générale des Nations Unies, en septembre 2022, et du président du Burkina Faso, M. Ibrahim Traoré, devant le gouvernement russe. -Sommet Africain, juillet 2023)

Les nouveaux patriotes africains en uniforme militaire mènent aujourd’hui des transformations fondamentales visant à obtenir l’indépendance complète de leurs pays et à restaurer la souveraineté de leur peuple sur ses biens et ses richesses.

La leçon ou la conclusion la plus importante que l’on puisse tirer de ce qui se passe en Afrique de l’Ouest est que la nuit du colonialisme doit prendre fin, peu importe le temps qu’elle prendra.

C’est le nouveau colonialisme en Afrique francophone qui a contraint les régimes qu’il représente à se tenir aux côtés de l’occupant marocain depuis son invasion du Sahara occidental en 1975.

La détermination du peuple de la République sahraouie et sa résistance au colonialisme et à l’occupation illégale marocaine, que la France soutient, ont créé un exemple à suivre en Afrique, dont les peuples aspirent à la liberté et à l’émancipation.

Emhammed/Al-Bukhari, 29 juillet 2023

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