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Selon des déclarations attribuées au porte-parole du gouvernement américain Matthew Miller, le secrétaire d’État Antony J. Blinken a rencontré des représentants des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Mauritanie et de la Commission de la CEDEAO pour discuter de la crise politique complexe au Niger.
Blinken a remercié la CEDEAO pour avoir dirigé les efforts visant à parvenir à une solution qui préserve l’ordre constitutionnel au Niger. L’organisation était unie dans sa position selon laquelle le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie au Niger doit libérer le président Mohamed Bazoum, sa famille et toutes les personnes illégalement détenues.
Le secrétaire d’Etat américain a rappelé les mesures prises par les États-Unis pour soutenir la pression de la CEDEAO sur le CNSP afin de rétablir la démocratie, notamment en limitant plus de 600 millions de dollars d’aide à la sécurité et au développement et en suspendant les accords de la Millennium Challenge Corporation (MCC).
Il semble que la diplomatie américaine visait à faire convaincre les leaders de la CEDEAO de la nécessité d’abandonner l’idée d’une intervention militaire contre les putschistes de Niamey. Cependant, l’opinion du responsable américain n’a pas trouvé d’écho au sein de l’organisation ouest-africaine.
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