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Les députés ont approuvé par 505 voix pour, 93 contre et 52 abstentions les changements qui les empêcheront de mener des activités constitutives de lobbying.
Ce mercredi, le Parlement européen (PE) a approuvé des règles visant à renforcer l’intégrité, la transparence et la responsabilité des députés européens, à la suite du scandale de corruption impliquant le Qatar qui a conduit à la chute de la vice-présidente Eva Kaili, connue sous le nom de « Qatargate ».
Les députés ont approuvé par 505 voix pour, 93 contre et 52 abstentions les changements qui les empêcheront de mener des activités constitutives de lobbying, ainsi que les obligeront à présenter des déclarations sur les contributions aux propositions ou les suggestions faites par des tiers dans tous les rapports.
Le PE va également durcir les sanctions en cas de manquement au code de conduite, l’obligation de révéler leurs réunions (règle qui n’était auparavant applicable qu’aux députés exerçant les plus hautes fonctions au sein de l’institution) et le contrôle des réunions avec les représentants des pays le 3ème.
Le Parlement européen souhaite également s’engager sur la voie visant à mettre fin aux « portes tournantes », notamment en interdisant les contacts entre députés européens et anciens députés européens ayant quitté le Parlement six mois plus tôt. Il y aura également des interdictions de certaines activités durant la même période pour les élus qui quittent leurs fonctions.
La déclaration des cadeaux, voyages et dépenses couverts par des tiers fera également partie de la liste des obligations auxquelles les députés se sont engagés en approuvant cette modification du fonctionnement de l’institution elle-même. Les changements entrent en vigueur le 1er novembre de cette année.
Le scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate » est devenu public fin 2022 et a terni la réputation du PE, conduisant la présidente, Roberta Metsola, à annoncer une réforme majeure de l’institution, dont l’approbation de ces règles constitue la première étape concrète. . En décembre 2022, l’implication d’au moins trois députés européens a été découverte, dont Eva Kaili – depuis démise de ses fonctions –, d’assistants et d’hommes d’affaires, soupçonnés de corruption et de trafic d’influence.
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