L’ancien ministre algérien de la Défense, le général Khaled Nezzar, a été au centre d’une tempête diplomatique suite à une visite présumée de l’ambassadeur saoudien en Algérie, Abdullah bin Nasser Al-Busairi. Cette visite, considérée comme une visite de courtoisie, a suscité une importante controverse. Alors que certains médias ont fait état de cette visite, le général Nezzar, via son site Internet personnel, l’a démenti avec véhémence, soulignant qu’il avait cessé toute activité politique depuis sa retraite.
Le démenti de Nezzar a été perçu par certains comme une gêne pour l’Arabie Saoudite et son ambassadeur en Algérie. Le général, souvent surnommé le « boucher de la décennie noire », a été accusé de crimes de guerre et crimes présumés contre l’humanité au cours des tumultueuses années 1990 en Algérie. Récemment, le ministère public suisse a annoncé son intention de poursuivre Nezzar pour ces crimes présumés, en se concentrant sur les incidents survenus entre 1992 et 1994.
Cette décision de la justice suisse a conduit à une rupture diplomatique entre l’Algérie et la Suisse. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a exprimé sa vive protestation lors d’un appel téléphonique avec son homologue suisse, affirmant qu’il est inacceptable que la justice suisse se prononce sur les choix politiques d’une nation indépendante et souveraine en matière de sécurité nationale.
Source : Watanserb, 08/09/2023
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