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Malgré qu’une grande partie des citoyens souhaitent accorder le bénéfice du doute aux militaire, l’opposition doute d’un réel changement de régime. La population semble s’accommoder à la nouvelle situation et au nouveau régime qui a réussi à semer la division au sein de l’opposition.
Dans le but de s’assurer le soutien de la rue, le général Brice Oligui Nguema, président de la transition, a décidé de faire de la corruption et du détournement de deniers publics son fer de lance. Le lendeman de sa prise de pouvoir, plusieurs personnalités du clan Bongo ont été arrêtés des caisses et des valises contenant des milliards de francs CFA auraient été saisies.
L’opposition ne cache pas sa joie au sujer de la fin de règne d’Ali Bongo, mais certains réclament le retour du pouvoir aux civils. Pour le candidat malheureux de l’élection présidentielle, Albert Ondo Ossa, la sœur du président déchu, Pascaline Bongo Ondimba, serait derrière le cerveau du putsch, Brice Nguema. Ce coup d’Etat n’en aurait pas été un mais plutôt une « guerre de palais », affirme-t-il. Pour d’autres, il s’agit d’un coup d’Etat orchestré par l’Elysée dans le but sauver un des derniers vestiges de la Françafrique. Une nouvelle approche de l’Hexagone susceptible de barrer la route devant les militaires de bonne foi qui aspirent à un changement réel et non pas une révolution de façade dont le leader s’est enrichi de la corruption et du pillage des deniers publics.
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