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Au Gabon, les putchistes ont choisi le bon moment pour mener leur action contre le clan Bongo : Une élection caractérisée par la coupure d’Internet et l’état de siège. Une situation qui risque d’embarrasser les régimes supplétifs de la France. Vont-ils défendre un dictateur dont la famille dirige, depuis près de 60 ans, le Gabon avec une main de fer?
Les derniers vestiges de la Françafrique tremblent. Au Sénégal, où Macky Sall vient d’emprisonner le candidat du changement Ousmane Sonko. Au Cameroun dirigé par Paul Biya depuis 40 ans. En Guinée équatoriale où la dynastie Obiang règne sans merci. En Côte d’Ivoire, où Allassane Ouattara a été intrônisé par l’armée française sous les ordres du président Sarkozy, celui-là même qui a assassiné Kadhafi en Libye.
Le coup au Gabon qui a renversé Omar Ali Bongo donne beaucoup d’espoir aux africains et sonne le glas aux despotes françafricains. A l’instar du Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Guinée Conakry, le Gabon a décidé de prendre en main son destin et améliorer le quotidien de ses citoyens.
Ce matin, le réveil d’Emmanuel Macron n’a pas été paisible. Son petit-déjeuner sera pire encore.
#France #Gabon #AliBongo
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