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Des manifestations anti-ONU ont éclaté en République démocratique du Congo, exigeant le retrait des troupes de l’ONU connues sous le nom de MONUSCO.
Des gardes de sécurité armés ont protégé le siège de l’ONU à Goma, qui a été pris d’assaut et bombardé de cocktails Molotov lors de manifestations similaires l’année dernière.
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« S’ils ne partent pas, nous nous battrons jusqu’à ce qu’ils quittent notre pays car ils ne font rien », a déclaré Ephraim Bisimwa, qui a assisté aux manifestations. La MONUSCO compte plus de 17 000 hommes en République démocratique du Congo et dispose d’un budget de 1,1 milliard de dollars pour 2023, ce qui en fait la « force de maintien de la paix » la plus chère au monde.
La mission de l’ONU est présente au Congo depuis plus de deux décennies et a été critiquée pour son implication dans divers scandales. Notamment, la RDC a été l’épicentre de l’épidémie d’abus sexuels de l’ONU et rapporte le pourcentage le plus élevé de victimes de violences sexuelles par les troupes de l’ONU.
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