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L’une des grandes étapes qui ont accompagné les informations sur la flambée des prix des produits en raison de la spirale inflationniste de l’année dernière a été le coût élevé des pastèques qui ont atteint les supermarchés et les marchands de légumes espagnols. Un amalgame de facteurs qui ont pesé sur la sécheresse qui a frappé les producteurs nationaux et internationaux ou sur l’inflation dans des domaines tels que le coût du transport ou la différence entre le prix d’achat au producteur et celui du magasin.
Tel que publié par le site numérique FreshPlaza, le Maroc -c’est-à-dire la production de pastèques dans le pays d’Afrique du Nord- jouera un rôle clé dans cette campagne. Elle le fait avec le spectre du poids des restrictions de production imposées par les autorités marocaines pour lutter contre la sécheresse dans les zones de stress hydrique profond.
Ainsi, Mehdi Benchekroun, directeur général de DMB & Co, a expliqué audit portail qu' »il y a toujours une incertitude concernant les volumes, mais il me semble qu’il n’y a pas de pénurie en ce moment », mais cette fois « je n’ai pas vu aucune différence sur les marchés marocains par rapport à l’année dernière, sachant que désormais seule la production de Zagora est sur le marché ». Selon lui, « les prix ne reflètent pas non plus une pénurie » et dans son cas, il continue « d’avoir la capacité d’exporter 1 à 2 camions par jour, au même rythme que l’an dernier ».
La clé est dans la température
Au total, Benchekroun souligne que le marché de ce produit connaît un certain ralentissement au niveau européen, en raison des températures qui pour le moment n’incitent pas à une consommation prolongée de pastèque. « La difficulté n’est pas actuellement dans l’offre, mais il n’y a pas de grosses commandes des marchés européens pour le moment, car les températures sont encore basses, et la consommation de pastèque est strictement liée à l’été, au beau temps et aux températures élevées ».
Dans ce sens, il insiste sur le fait que « les acheteurs ne veulent pas réfrigérer leurs stocks, ce qui est normal. Les volumes exportés sont donc faibles pour le moment, ou à un prix trop bas qui n’encourage pas les exportateurs. » En attendant la hausse des températures à l’échelle européenne -un enjeu porté par le dernier épisode de chaleur connu sur le continent-, il détaille que « tout dépendra de la récolte dans d’autres régions marocaines, telles que Sus-Masa, Loukous et Gharb ».
Ainsi, « si la récolte est de volumes limités et que la pastèque de Zagora continue à dominer le marché, ce qui est peu probable, alors on pourrait parler d’une offre insuffisante ».
#Maroc #UE #Pastèques
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