Topics : Maroc, syndicats, inflation, prix, cherté, pouvoir d’achat,
Hier, à l’occasion de la fête du travail, des organisations de travailleurs ont organisé des manifestations de masse dans différentes villes du Royaume, demandant au gouvernement de limiter la forte hausse des prix et d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens.
Les syndicats au Maroc Hier, à l’occasion de la fête du travail, ils ont organisé des manifestations de masse dans différentes villes du Royaume, demandant au gouvernement de limiter la forte hausse des prix et d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. La chaîne de télévision « Al Araby » l’a rapporté en précisant que des centaines de Marocains ont participé aux rassemblements syndicaux et aux meetings. Plusieurs syndicats, tels que l’Union marocaine du travail, l’Union générale des travailleurs du Maroc, la Confédération marocaine du travail, la Fédération marocaine du travail et l’Union nationale du travail au Maroc ont organisé des manifestations dans la capitale Rabat. Les manifestants ont brandi des banderoles contenant des revendications telles que l’augmentation des salaires, l’égalité entre les travailleurs et le respect de leurs droits.
L’indice des prix à la consommation au Maroc a augmenté de 8,2 % en mars par rapport à l’année précédente, principalement en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires, selon le Haut Commissariat au Plan le mois dernier. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 16,1 pour cent, tandis que l’inflation non alimentaire a augmenté de 3 pour cent. Sur une base mensuelle, l’indice a augmenté de 0,1 %. Le 21 mars, la Banque Centrale du Maroc, Al Maghrib, a décidé d’augmenter le taux d’intérêt principal de 50 points de base, à 3% « afin d’éviter l’apparition de cycles inflationnistes et de renforcer la stabilisation des anticipations d’inflation pour faciliter leur retour à des niveaux compatibles avec l’objectif de stabilité des prix ».
Pour sa part, la Banque mondiale prévoit que les taux de pauvreté au Maroc augmenteront dans les années à venir, en raison des chocs climatiques, considérant que les zones rurales seront les plus exposées à la pauvreté, « d’autant plus qu’elles sont plus vulnérables aux chocs climatiques et à l’inégalité ». C’est ce qui ressort d’un rapport de synthèse sur la pauvreté et l’égalité, qui indique qu' »après la forte augmentation des taux de pauvreté en 2020, les conditions de vie ont commencé à se normaliser progressivement en 2021 grâce à l’amélioration du rendement du travail et à la bonne année agricole. La grave sécheresse qui a affecté la production locale et les revenus des agriculteurs, ainsi que l’augmentation des prix des denrées alimentaires et de l’énergie provoquée par le conflit en Ukraine, ont entraîné en 2022 une détérioration des conditions de vie et de la sécurité alimentaire.
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