Topics : Algérie, sécheresse, salat El Istiskaa, prière de la pluie,
La sécheresse qui menace le pays persiste. Pour cette année en effet la pluie s’est faite rare et les barrages du pays s’ils ne sont pas totalement à sec, ils n’en sont pas bien remplis aussi. Les récoltes de blé notamment sont pour ainsi dire menacés par cette situation et les paysans ont d’ores et déjà tiré la sonnette d’alarme.
Une situation qui préoccupe au plus haut point les autorités et les citoyens. C’est ainsi que les algériens ont accompli samedi dernier salat El Istiskaa. Dans toutes les mosquées du pays, les fidèles ont imploré Dieu afin que tombe la pluie. C’est le ministère des Affaires religieuses et du Wakf qui a appelé à l’accomplissement de cette prière. Cette priére est une Sunna du Prophète Mohammed (QSSSL) qui s’effectue en deux unités de prières (Rak’ah) et un prêche à l’adresse des fidèles. Les imams ont ainsi appelé les fidèles à remercier Allah pour ses bienfaits et à le vénérer, les mettant en garde contre les raisons et les mauvaises actions menant à la sécheresse, tout en les incitant àdemander le pardon du Tout-Puissant et invoquer sa miséricorde pour qu’il fasse de la pluie. Jeudi, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs avait appelé les imams de la République à accomplir Salat El-istisqa (prière surérogatoire pour la demande de la pluie) suite à la sécheresse enregistrée dans plusieurs wilayas du pays et aux demandes de citoyens souhaitant accomplir cette prière. Le ministère avait saisi toutes ses directions de wilaya en vue d’accomplir la prière pour la pluie, invitant par la même les moquées à consacrer une partie du prêche de la Djoumouâa (vendredi) à implorer Allah et à rappeler les fidèles de la méthode d’accomplissement de cette prière. Il faut dire que la sécheresse est entrain de frapper pratiquement l’ensemble du pays.
Certaines wilayas sont plus touchées que d’autres et cette situation fait craindre le pire , notamment à l’approche de la saison estivale ou la consommation de l’eau augmente considérablement. Des plans spéciaux et d’urgence sont élaboré dans de nombreuses wilayas pour faire face à cette situation. Il en est ainsi pour la wilaya de Médéa. Le wali de Médéa a en effet décidé de lancer un plan d’urgence pour faire face au stress hydrique, induit par la faiblesse de la pluviométrie et de la baisse du niveau d’eau du barrag de Koudiet Asserdoune dans la wilaya de Bouira.
Source : Le Midi libre, 02/05/2023
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