De Rabat à Dubaï, en passant par Londres, la rentree 2019 des têtes royales n’est pas des plus aoaisantes, pour ne pas dire qu’elle connaît des fortes secousses provoquées par lenouvel esprit de liberté qui cherche à se trouver une place dans les sultanats médiévaux qui règne au monde arabe. Au Maroc, Mohammed VI a annoncé un remaniement ministériel en vue de calmer une opinion marocaine meurtrie par les nouvelles sur les luxueux voyages du souverain, ses montres à plus d’un million de dollars, ses yachts, ses jets et ses interminables vacances de loisirs. Autre coup dur pour la monarchie alaouite, la disparition de la princesse Lalla Salma, épouse du roi du Maroc depuis 2002 dont l’histoire a été ravivée par l’exile volontaire auto-imposé par la princesse Haya de Jordanie en vue de fuir les affres de la vie conjugale avec Cheikh Al Maktoum, le président des riches emirats pétroliers du Golfe.