Le Président suppléant de l’Algérie critique l’ouverture des consulats à Laayoune
(26.11 El Khabar)
Le Président par intérim du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a souligné que l’Algérie vivait une guerre des médias et a critiqué la décision prise par certains pays, dont les EAU, d’ouvrir des consulats dans la ville occupée de Laayoune.
Dans un discours de clôture après l’approbation de la loi de finances, Goudjil a déclaré que les trompettes, particulièrement à l’étranger, ont exploité la maladie du président pour répandre des rumeurs. Il a souligné la nécessité de l’unité pour faire face à ce qu’il a qualifié de « guerre des médias » face à l’Algérie.
Goudjil a souhaité au président Abdelmadjid Tebboune un prompt rétablissement et un retour à la patrie pour reprendre ce qu’il a appelé « ses nobles devoirs » et construire une nouvelle Algérie. Goudjil a ajouté que l’Armée nationale populaire protégeait la stabilité et l’indépendance de l’Algérie, ce qui a incité les ennemis à la dénigrer comme ils ont dénigré l’armée de libération pendant la révolution de libération.
Dans la première réponse officielle à la décision des EAU d’ouvrir un consulat dans la ville occupée de Laayoune, Goudjil a souligné que la position de l’Algérie concernant la question sahraouie était ferme et s’inscrivait dans le cadre du soutien des causes de libération. Il a remis en question les raisons et les motifs de la décision prise par certains pays, y compris les EAU, d’ouvrir des consulats dans la ville occupée de Laayoune.
le 15 septembre, les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn ont signé les accords de normalisation avec Israël à la Maison Blanche (Etats-Unis) sous l’égide du président américain Donald.
20 sept 2020: Lors d’une entrevue accordée à des médias nationaux et qui sera diffusée ce soir sur l’ENTV, le président Tebboune a indiqué que « nous participerons pas à la course à la normalisation, et nous ne la bénissons pas ». Le président de la République a réaffirmé la position de l’Algérie sur la question palestinienne qu’il a qualifiée de « sacrée pour nous et pour le peuple algérien ». « C’est la clé du Moyen-Orient », a déclaré le chef de l’Etat en rappelant les positions fixes de l’Algérie vis-à-vis de la question palestinienne.