Un document publié par Chris Coleman aujourd’hui, lundi, sur son compte Twitter, a révélé le rôle des services de renseignement marocains dans la rédaction d’un rapport préparé par l’ancienne Commission des droits de l’homme, Navi Pillay, sur la situation des droits de l’homme au Maroc et au Sahara occidental.
Dans une lettre confidentielle adressée au ministère marocain des Affaires étrangères, l’ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilal, – dont le texte a été vu par Somud – a confirmé que Ban Ki-moon avait demandé à plusieurs reprises à la Commission des droits de l’homme de préparer un rapport détaillé sur sa visite au Maroc et sur la visite de la mission technique de la Commission des droits de l’homme au Sahara occidental, sauf qu’ils ont hésité à répondre à la demande.
L’ambassadeur du Maroc a révélé que dès qu’il a eu connaissance de l’affaire, il a contacté ses agents au bureau de la Commission, qui ont pris en charge la rédaction du rapport que Pillay a envoyé début juin 2014 au secrétaire général de la Les Nations Unies.
L’ambassadeur du Maroc, qui a pu recruter des responsables des Nations unies pour son ministère des Affaires étrangères, a assuré que le rapport auquel est parvenu Ban Ki-moon était dans l’intérêt du Maroc, car il comprenait ce qui suit :
– Soulignant tous les aspects positifs de la visite de la Commission des Nations Unies au Maroc et de sa mission au Sahara Occidental.
– Accent mis sur la volonté politique du Roi et du gouvernement marocain de promouvoir et de protéger les droits de l’homme
– Développements positifs au Maroc, y compris le travail des institutions constitutionnelles et du Conseil des droits de l’homme, pour minimiser l’importance des violations dans les territoires sahariens occupés, et des préoccupations ont été soulevées auprès des autorités marocaines.
Le rapport, préparé par des agents de renseignement marocains à Genève, recommandait qu’après que Pillay se soit rendu au Maroc et ait été informé de la réalité de la situation, il n’était plus nécessaire d’insister sur la mise en place d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, mais plutôt de encourager les procédures spéciales et les travaux du Conseil marocain des droits de l’homme et renforcer la coopération avec le gouvernement marocain.
Le Maroc a utilisé des méthodes immorales pour influencer la position des Nations Unies concernant la situation dans les territoires sahariens occupés
. Un rapport secret préparé par les Nations Unies a révélé que le régime marocain avait espionné les Nations Unies et utilisé des méthodes immorales pour tenter d’influencer les Position des Nations Unies concernant la situation humanitaire dans les territoires sahariens occupés.
Des fuites secrètes ont confirmé que le Maroc avait fait un gros effort pour influencer les Nations unies et leur faire fermer les yeux sur la situation dans les territoires sahariens occupés.
Les fuites révèlent que le Maroc a fait d’importants dons au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en échange de services tels que l’annulation de missions d’enquête au Sahara occidental ; Persuader le commissaire « Navi Bly » de ne pas se rendre au Sahara occidental et de contrer les tentatives d’élargir le mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance des droits de l’homme.
Le rapport publié par le Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU confirme que le Maroc a espionné à plus d’une occasion les communications secrètes et les correspondances internes des Nations Unies, notamment à Genève, New York et El-Ayoun.
Le rapport souligne que le Maroc ne souhaite pas que la MINURSO jouisse de fonctions de maintien de la paix de base, telles que l’établissement de rapports sur les développements sur le terrain et le libre accès à tous les interlocuteurs de la région.
Et le journal américain « Foreign Policy » a révélé que l’ONU avait décidé de convoquer l’ambassadeur du Maroc à New York, « Omar Hilal » pour qu’il comparaisse devant le Bureau des services de contrôle interne de l’ONU sur la question de son implication dans le recrutement de fonctionnaires au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Des documents secrets marocains divulgués par « Chris Coleman » à la fin de 2014 ont révélé un sale stratagème marocain dirigé par l’ambassadeur du Maroc à Genève pour contrecarrer les efforts visant à étendre les pouvoirs de la MINURSO pour inclure la surveillance et la communication des droits de l’homme.
Le Maroc a pu recruter un certain nombre de fonctionnaires au sein de la Commission des droits de l’homme, dirigée par Anders Kompas.
Les documents mettent en lumière comment l’ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilal, a racheté les dettes d’un certain nombre de fonctionnaires à « Genève » dans le but d’influencer les décisions de la Commission des Nations unies concernant la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et d’obtenir des informations sur les activités du Front Polisario.
Selon les documents, le Maroc a mené une opération d’espionnage à grande échelle avec l’aide de fonctionnaires de la Commission et a obtenu des informations sur les activités du Haut-Commissariat des Nations Unies et des documents qui lui permettraient de déformer le Front Polisario et de contrecarrer les efforts internationaux. visant à protéger les droits de l’homme au Sahara occidental.