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ALGER – Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Communauté nationale à l’étranger au Conseil de la nation, M. Omar Dadi Addoune a affirmé, mercredi à Doha (Qatar), que l’Algérie plaçait la lutte contre la corruption en tête des priorités pour l’édification de l’Etat de droit, a indiqué la Chambre haute du Parlement dans un communiqué.
Intervenant à l’ouverture des travaux du Dialogue parlementaire sur la Convention des Nations Unies contre la corruption et la réunion générale annuelle de l’Organisation mondiale des Parlementaires contre la corruption (GOPAC), M. Dadi Addoune a précisé que « la bonne gouvernance et la réalisation des objectifs du développement durable (ODD) requièrent une lutte contre tous types de corruption », soulignant que l’Algérie « place la lutte anticorruption en tête des priorités pour l’édification de l’Etat de droit au sein de l’Algérie nouvelle dont les fondements ont été jetés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».
Le chef de la délégation parlementaire algérienne a expliqué, dans le même contexte, que la lutte contre la corruption en Algérie « est menée à travers une stratégie efficace ciblant les corrompus et l’argent sale, et repose sur le renforcement des mécanismes coercitifs, ainsi que sur une actualisation régulière des textes de lois, en veillant à consacrer la transparence et l’intégrité dans la gestion des deniers publics et en renforçant et protégeant l’indépendance de la justice, considérée en tant que garant principal de la lutte anticorruption ».
Plus explicite, il a fait remarquer que ces mesures sont appliquées « dans le cadre des dispositions de la Constitution, plébiscitée par le peuple le 1er Novembre 2020, laquelle met en avant l’attachement de l’Algérie à la prévention et à la lutte contre la corruption conformément aux accords internationaux ratifiés ».
M. Dadi Addoune a également passé en revue les prérogatives de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, ainsi que les réalisations du Parlement dans le cadre de cette importante orientation nationale, traduites notamment par l’adoption de plusieurs lois, pour ne citer que la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et la loi relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
La délégation parlementaire algérienne, conduite par le président de la Commission des Affaires étrangères au Conseil de la nation, est constituée des sénateurs Aboudjerra Soltani et Debabeche Mohamed Hachemi.
APS
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