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Dans son allocution sur le plan d’action de l’Elysée en Afrique, le président Macron a brièvement abordé le sujet des relations avec le Maroc et l’Algérie. Concernant les tensions avec Rabat, il a indiqué que son pays n’a rien à voir avec ce qu’il a appelé les « péripéties » en allusion aux affaires Pegasus et Marocgate.
Cependant, Emmanuel Macron n’a pas lavé son allié marocain des accusations faites par les Forbidden Stories et Amnesty International selon lequel le Makhzen se trouve derrière les « écoutes » qui ont ciblé des dizaines de personnalités et journalistes français avec le logiciel israélien Pegasus. Selon le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, le président français confirme ainsi, « implicitement que c’est bien le Maroc qui a espionné des autorités françaises avec le logiciel Pegasus.
A propos de l’affaire Bouraoui, Macron semble à demi-mot avouer que l’opération de son exfiltration a été exécuté sans l’aval de l’Élysée dénonçant ainsi l’existence d’un lobby qui lutte contre le rapprochement franco-algérien.
En ce qui concerne le Sahel, après avoir qualifié le Groupe russe Wagner d' »assurance-vie des régimes défaillants en Afrique », Macron a déclaré qu’il ne permettrait pas à la France de devenir « le bouc émissaire idéal » en Afrique, dans un discours avant un voyage sur le continent à partir de mercredi.
Certains pays africains ont reproché à la France de ne pas avoir freiné le militantisme islamiste dans la région du Sahel en particulier.
Macron a également déclaré qu’il refusait de se laisser entraîner dans une compétition dépassée entre les puissances pour le contrôle de l’Afrique.
Pour rappel, le président Macron se rendra au Gabon, en Angola, en République du Congo et en République Démocratique du Congo.
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