Maroc, covid 19, frontières, urgence sanitaire, #Maroc
Le Maroc a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire d’au moins un mois supplémentaire, ce qui signifie que la réouverture de la frontière de Tarajal continuera d’être retardée et ne sera pas envisagée avant décembre au plus tôt.
Mais à ce nouveau retard dû à la situation sanitaire de l’autre côté de la frontière, il faut ajouter que, comme l’a précisé la déléguée du gouvernement, Salvadora Mateos, lors de l’une de ses dernières apparitions, » pour le moment, la frontière ne sera pas ouverte « , reconnaissant que la première chose qui sera réalisée à partir de novembre prochain est le début des travaux nécessaires à la réalisation de cette frontière dite intelligente, et lorsque nous aurons cette frontière intelligente, qui est ce que nous voulons et ce dont Ceuta a besoin, alors elle sera ouverte à tout le monde », a souligné M. Mateos, tout en rappelant que l’intention de ce remodelage du poste frontalier est de le doter de la technologie la plus avancée « pour avoir un contrôle maximal et savoir qui entre, qui sort et pourquoi ils viennent dans la ville ». En bref, ce que nous voulons, c’est que la frontière subisse un changement total ».
Quoi qu’il en soit, M. Mateos a déclaré que les premières personnes qui pourront passer la frontière, bien qu’elle soit encore « à moitié intelligente », comme l’a commenté le délégué du gouvernement, seront les frontaliers, « qui pourront aller et revenir, car ils pourront passer avec leur carte et il sera possible de voir qu’ils sont frontaliers ».
Par conséquent, en ce qui concerne Ceuta et Melilla, le gouvernement espagnol semble convaincu que l’ouverture du passage frontalier ne sera pas la même qu’avant Covid. Les Marocains qui passent quotidiennement à Ceuta ou Melilla pour travailler, presque exclusivement dans le secteur domestique, devront avoir un contrat de travail. Madrid souhaite ainsi désengorger les services de santé et d’éducation des deux villes. Tout sera plus fluide et il n’y aura pas de files d’attente, mais il n’y aura plus de contrebande de marchandises.
D’autre part, les ports d’Algeciras, d’Almeria, de Motril et de Tarifa attendent que le Maroc décide d’ouvrir le port de Tanger, Tanger Med et Nador, pour reprendre l’activité portuaire, qui a été paralysée pendant 20 mois, ce qui a entraîné des pertes importantes de millions en taxes sur les passagers, ce qui a également été ressenti dans d’autres secteurs comme les agences de voyage, le transport routier, les stations-service, les supermarchés et le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
El Faro de Ceuta, 30/10/2021
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