Elle a demandé à l’Europe de « ne pas céder au chantage de la dictature marocaine qui utilise une crise humanitaire pour arriver à ses fins politiques ».
Dans une lettre adressée à la Commission Européenne, l’Union des agriculteurs et des éleveurs d’Andalousie (COAG Andalousie) a exigé « la suspension immédiate de l’accord préférentiel sur le commerce agricole que l’Union européenne a signé avec la dictature du Maroc, après les événements qui se sont produits le 19 mai, à la frontière espagnole ».
Selon une dépêche publiée sur le site de COAG, dans des déclarations aux médias, le secrétaire provincial de COAG Almeria et représentant national des fruits et légumes de l’organisation, Andres Gongora, a soutenu que « l’Europe ne peut pas être autorisée à maintenir avec une dictature comme le Maroc, sans scrupules dans l’utilisation pour leurs fins politiques de la crise humanitaire de la migration des personnes, y compris les enfants, de l’Afrique vers l’Europe, un accord commercial similaire qui ne profite également que les fonds d’investissement et l’oligarchie du Maroc ».
C’est pour toutes ces raisons que la Coordination andalouse des organisations d’agriculteurs et d’éleveurs (COAG) exige la suspension immédiate des accords commerciaux avec le pays africain, une demande qui sera transmise, à son tour, aux euro-parlementaires espagnols et aux autorités gouvernementales compétentes.
Du côté du COAG, « nous espérons qu’une fois pour toutes, l’Espagne et l’Europe reviennent à la raison et ne succombent pas au chantage marocain », a déclaré M. Góngora à propos des tristes événements survenus à la frontière espagnole.
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