Selon le Ministère de l’Intérieur turc, le gouvernement marocain a procédé dernièrement au rappatriement de 8 terroristes qui combattaient dans les rangs de Daech contre le régime syrien.
Dans un communiqué le ministère signale que cette initiative rentre dans le cadre de la « contribution du Maroc aux efforts internationaux dans la lutte contre le terrorisme ».
Cependant, selon de sources des citées par El Confidencial Saharaui, les services secrets marocains pourraient utiliser les terroristes rapatriés pour enflammer la région de l’Afrique du Nord.
En rapatriant ses nationaux de la Syrie, les autorités marocaines tentent de faire deux coupe d’une pierre. D’un côté, envoyer un message d’obéïssance au président américain qui a demandé aux pays de rapatrier leurs nationaux de la Syrie, et d’un autre, infiltrer ces terroristes en Algérie dans le but de l’affaiblir et lui arracher son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Les opérations couvertes de la DGED ont été couronnées de succès en Europe. La majorité des attentats terroristes commis en France et en Belgique ont été exécutés par des ressortissans marocains. Grâce à ces opérations, l’UE a été mise à genoux dans le dossier du Sahara Occidental. Des accords ont été signés avec le Maroc au détriment de l’avis de la Cour de Justice de l’UE qui a clairement indiqué que le territoire du Sahara occidental ne devait pas être inclus dans ces accords parce qu’il ne fait pas partie du Maroc.
Les services secrets marocains sont également pointés du doigt en Espagne où un ancien commissaire a accusé le Maroc d’être derrière les attentats de Madrid de 2004 qui se sont soldés par 191 morts et près de 2000 blessés.
Par conséquent, l’Algérie a intérêt à renforcer la surveillance de ses frontières avec le voisin de l’Ouest. Les conseillers de Mohammed VI ont fait preuve d’un dangereux audace.
La sombra islamista sobre Argelia
En la protesta argelina pesa el recuerdo del círculo vicioso de revuelta popular, recuperación del islamismo y guerra civil. El islam está desprestigiado y sin líderes, pero tiene implantación local y apoyo internacionalTags : Maroc, DGED, terrorisme, UE, Syrie, Union Européenne,