Il est encore trop tôt pour identifier la nature du crime perpétré sur les deux jeunes femmes scandinaves au Maroc. Les autorités veulent qu’il soit le fait de Daech. Ses relais médiatiques au Maroc et ailleurs, tentent de construire le récit de ce fait-divers autour des lieux communs relatifs à cette mouvance takfiriste qui sert à toutes les sauces. C’est un des moyens aux mains d’un régime aux abois pour se soustraire à toute responsabilité, les trois bougres présumés responsables du meurtre n’étant en définitive que le produit d’un système crée de toutes pièces par le Palais et ses relais.
Il y a lieu de s’interroger si cet acte était impulsé par le fanatisme religieux et dans ce cas les autorités n’ont encore pas explicité en quoi consiste ce geste ni le lien qui le rattacherait aux deux jeunes victimes scandinaves. Ou alors faut-il faire appel à la sociologie et décortiquer la misère qui frappe un très vaste champ de la population marocaine. Une misère de nature complexe, à la fois matérielle et morale, fruit d’une politique systématiques aux conséquences désastreuses.
On ne dira jamais assez le haut degré de déliquescence globale atteint par le Maroc. Au demeurant, certains témoignages racontent que les assassins ont procédé au viol des jeunes filles avant de les égorger, ce qui élimine la thèse de Daech, dès lors que le crime en question se présente sous les traits d’un acte crapuleux sans revendication politique.
Pour terminer, il faut souligner que tant que les causes ayant engendré ce genre de crime demeurent et je suis convaincu qu’elles augmenteront en intensité, d’autres victimes occidentales s’ajouteront aux deux jeunes touristes scandinaves.
Ceci étant dit, pensons aux victimes marocaines, fort nombreuses, qui tombent chaque jour dans diverses régions du Maroc, toutes de jeunes filles voire de vielles femmes, après un viol commis sur elles dénotant la misère sexuelle d’un peuple qui n’arrive plus à vivre sa sexualité de manière normal.
Les récits des viols d’Européennes par des immigrants illégaux d’origine marocaines continuent de défrayer la chronique. Ils sont le pendant de ce crime commis aux environs de Marrakech que le régime marocain tente de faire porter le chapeau à Daech pour se laver de toute implication.