Selon des statistiques publiées par la Commission Européenne le 14 décembre, au cours du troisième trimestre de 2018, 146.900 nouveaux demandeurs d’asile ont demandé une protection internationale dans les États membres de l’Union européenne (UE). Cela représente une augmentation de 4% par rapport au deuxième trimestre de 2018, où 141.700 nouveaux demandeurs avaient été enregistrés.
La plupart des demandeurs d’asyle sont des Syriens, Afghans et Irakiens
Avec 21.200 nouveaux demandeurs entre juillet et septembre 2018, les Syriens sont restés le plus grand groupe de personnes demandant une protection internationale dans les États membres de l’UE. Les Syriens devançaient les Afghans (11.200 cas de première demande) et les Iraquiens (10.000). Au troisième trimestre de 2018, les ressortissants de ces pays constituaient les trois principales nationalités des candidats quidemandent l’asile pour la première fois dans les États membres de l’UE et représentaient 29% de tous les nouveaux demandeurs.
La majorité des demandes d’asile registrée en Allemagne, en France et en Grèce
Au cours du troisième trimestre de 2018, le nombre le plus élevé de primo-demandeurs enregistrés était en Allemagne (avec 42.000 primo-demandeurs, soit 29% du total des primo-demandeurs dans les États membres de l’UE) et en France (27.200, soit 19%), suivis de la Grèce (16.700, soit 11%) et de l’Espagne (12.700, soit 9%).
Parmi les États membres comptant plus de 2 000 demandeurs d’asile pour la première fois au troisième trimestre de 2018, le nombre de nouveaux demandeurs a le plus augmenté par rapport au trimestre précédent en Belgique (+ 54%), à Chypre (+ 50%), aux Pays-Bas (+ 43%) et en Suède (+ 21%). En revanche, les plus fortes baisses ont été enregistrées en Italie (-34%) et en Espagne (-22%).
Le plus grand nombre de nouveaux demandeurs par rapport à la population au Chypre
Par rapport à la population de chaque État membre, le taux le plus élevé de nouveaux demandeurs enregistrés au cours du troisième trimestre de 2018 a été enregistré à Chypre (2.484 nouveaux demandeurs par million d’habitants), suivie de la Grèce (1552), Malte ( 1150) et au Luxembourg (1093). En revanche, les taux les plus bas ont été observés en Slovaquie (5 demandeurs par million d’habitants), en Hongrie (11) et en Pologne (20). Au troisième trimestre de 2018, il y avait au total 286 demandeurs d’asile pour la première fois par million d’habitants dans l’ensemble de l’UE.
Près de 900.000 demandes d’asile toujours en attente
Les demandes de protection internationale en instance sont celles qui ont été faites à un moment quelconque et qui sont toujours en cours d’examen par les autorités nationales compétentes à la fin de la période de référence. En d’autres termes, elles font référence au «stock» de demandes pour lesquelles des décisions sont toujours en attente.
Parmi les États membres comptant plus de 2.000 demandeurs d’asile pour la première fois au troisième trimestre de 2018, le nombre de nouveaux demandeurs a le plus augmenté par rapport au trimestre précédent en Belgique (+ 54%), à Chypre (+ 50%), aux Pays-Bas (+ 43%) et en Suède (+ 21%). En revanche, les plus fortes baisses ont été enregistrées en Italie (-34%) et en Espagne (-22%).
À la fin du mois de septembre 2018, 873.300 demandes de protection d’asile dans les États membres de l’UE étaient examinées par les autorités nationales, soit une diminution de 9% par rapport à septembre 2017 et de 1% par rapport à juin 2018. Avec 396.800 demandes en attente fin septembre 2018, soit près de la moitié (45%) du total de l’UE, l’Allemagne détenait la plus grande part dans l’UE, devant l’Italie (107 500 ou 12% du total de l’UE), la Grèce (67 700 ou 8%) et en Espagne (66 600, soit 8%).