Un prisonnier marocain de la banlieue de Salerno a mis fin à ses jours mardi dans la cour d’une église où il purgeait sa dernière peine.
Selon le site Salerno Today, le prisonnier marocain était âgé de 37 ans et il purgeait les derniers jours de sa peine dans un centre religieux de la ville de Brignano, dans la périphérie de Salerne, un privilège généralement accordé aux prisonniers de bonne conduite.
Le mercredi 26 décembre, alors que la foule était occupé à fêter Noël, il s’est suicidé.
Selon la même source, ce citoyen marocain, au four et à mesure que la fin de sa peine approchait, il traversait des moments difficiles de crainte d’être refoulé au Maroc tel qu’il lui a été annoncé par les services de sécurité.
D’autre, suite aux révélations du BCPJ, le FBI marocain, selon lesquelles un membre de la cellule terroriste qui a assassiné les deux touristes scandinaves a déjà séjourné en prison pour des raisons liées à Daech, les services de sécurité européens ont sonné l’alarme sur plus de 500 prisonniers marocains susceptibles d’être libérés dans les deux prochaines années et qui pourrait constituer une sorte de cinquième colonne aux conséquences imprévisibles, selon les termes utilisés par le journal El Mundo.
Selon des experts cités par la même source, ils ne sont pas exactement réhabilités en prison. Bien au contraire. Les autorités françaises, confrontées depuis longtemps au problème et qui ont essayé différentes méthodes de réinsertion et de traitement, semblent s’être rendues à l’évidence et avoir assumé que les djihadistes, après avoir purgé leurs peines, ne changent pas ou deviennent plus radicaux encore.