Les prix du pétrole restaient sur une mauvaise pente hier en cours d’échanges européens, atteignant de nouveaux plus bas depuis l’été 2017, pâtissant d’inquiétudes persistantes de surproduction.
Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,67 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 68 cents par rapport à la clôture de jeudi, ce qui constituait son plus bas niveau depuis septembre 2017.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance cotait à 45,67 dollars, 21 cents de moins que la veille.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dominée par l’Arabie saoudite, et ses partenaires ont pourtant convenu au début du mois de réduire leurs extractions d’environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir de janvier afin d’enrayer la chute des prix, le Brent et le WTI ayant respectivement perdu environ 35% et 40% depuis début octobre.
Jeudi, l’organisation a dévoilé l’ampleur des réductions que chacun des pays devra mettre en place, alors que seul le chiffre global avait jusqu’à présent été diffusé. « Ceci est perçu comme une tentative de dissiper les doutes autour de la capacité de l’Opep à réduire sa production. Mais cela semble être tombé dans l’oreille d’un sourd », constatait un analyste.
Les investisseurs les plus optimistes pour l’évolution des cours du pétrole semblent hiberner et ne devraient pas revenir avant le Nouvel An », a-t-il prévenu. Il a ajouté que la dernière vague de ventes sur le marché du pétrole avait été déclenchée mercredi après la décision de la banque centrale américaine (Fed) de pPrix du pétrole Le Brent sous les 54 dollars
Les prix du pétrole restaient sur une mauvaise pente hier en cours d’échanges européens, atteignant de nouveaux plus bas depuis l’été 2017, pâtissant d’inquiétudes persistantes de surproduction.
Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,67 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 68 cents par rapport à la clôture de jeudi, ce qui constituait son plus bas niveau depuis septembre 2017.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance cotait à 45,67 dollars, 21 cents de moins que la veille.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dominée par l’Arabie saoudite, et ses partenaires ont pourtant convenu au début du mois de réduire leurs extractions d’environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir de janvier afin d’enrayer la chute des prix, le Brent et le WTI ayant respectivement perdu environ 35% et 40% depuis début octobre.
Jeudi, l’organisation a dévoilé l’ampleur des réductions que chacun des pays devra mettre en place, alors que seul le chiffre global avait jusqu’à présent été diffusé. « Ceci est perçu comme une tentative de dissiper les doutes autour de la capacité de l’Opep à réduire sa production. Mais cela semble être tombé dans l’oreille d’un sourd », constatait un analyste.
Les investisseurs les plus optimistes pour l’évolution des cours du pétrole semblent hiberner et ne devraient pas revenir avant le Nouvel An », a-t-il prévenu. Il a ajouté que la dernière vague de ventes sur le marché du pétrole avait été déclenchée mercredi après la décision de la banque centrale américaine (Fed) de prévoir encore deux hausses de son taux directeur l’an prochain, malgré les nuages qui s’amoncellent sur la croissance américaine et l’économie mondiale. Cela a entraîné une fuite des investisseurs des actifs considérés comme risqués -dont le pétrole.
Ce choc provoqué par la Fed sur le marché mercredi est intervenu de surcroît après la publication de chiffres hebdomadaires par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) qui ont fait état d’une baisse des stocks américains de brut moins importante que prévu.
« Le problème, c’est que l’Opep n’a aucune prise sur les stocks américains ni sur la production américaine » de pétrole de schiste, laquelle atteint des records, a relevé un spécialiste.
Outre les Etats-Unis, la Russie a elle aussi fait état cette semaine d’une production record en décembre. Ces deux pays constituent avec l’Arabie saoudite les principaux producteurs de pétrole du monde. révoir encore deux hausses de son taux directeur l’an prochain, malgré les nuages qui s’amoncellent sur la croissance américaine et l’économie mondiale. Cela a entraîné une fuite des investisseurs des actifs considérés comme risqués -dont le pétrole.
Ce choc provoqué par la Fed sur le marché mercredi est intervenu de surcroît après la publication de chiffres hebdomadaires par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) qui ont fait état d’une baisse des stocks américains de brut moins importante que prévu.
« Le problème, c’est que l’Opep n’a aucune prise sur les stocks américains ni sur la production américaine » de pétrole de schiste, laquelle atteint des records, a relevé un spécialiste.
Outre les Etats-Unis, la Russie a elle aussi fait état cette semaine d’une production record en décembre. Ces deux pays constituent avec l’Arabie saoudite les principaux producteurs de pétrole du monde.
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