Le prix du pétrole a été étonnamment rapide à la baisse cette semaine, alors que le Gouvernement surveillait toujours le prix de l’or noir qui s’approche du prix de référence de 50 dollars le baril et tombant sous le plafond du WTI, et cette situation malvenue rappelle le sombre scénario de 2015 et menace sérieusement les calculs et les plans de l’exécutif.
Le prix du brut Brent de la Mer du Nord (le pétrole de référence du pétrole algérien Sahara Blend) a perdu plus de 5 $ cette semaine, passant de 61 à 56 dollars mercredi, la tendance baissière du cours de l’or noir soulève des interrogations sur ses causes et la rapidité de son effondrement, d’autant plus que seulement une semaine après l’accord de Vienne, la production globale entre l’OPEP et les producteurs indépendants a été réduite de 1,2 baril par jour.
La chute des prix du pétrole au pétrole brut américain s’est négociée mercredi à 46 dollars le baril, son plus bas niveau depuis août 2017, un prix inférieur au prix de référence fixé par le gouvernement dans la loi fiscale de 2019 à 50 dollars le baril.
Le prix du panier brut de l’OPEP a atteint 56,08 dollars le baril mardi, contre 58,24 dollars lors de la séance d’ouverture de lundi.
Cette situation contraignante ne fait qu’interpeller le Gouvernement sur sa promesse faite depuis maintenant quatre ans, de s’atteler à diversifier l’économie nationale, stimuler les exportations d’hydrocarbures supplémentaires et réduire la dépendance excessive à l’égard des revenus provenant de l’or noir et du gaz, mais qui est restée au même niveau depuis 2014, à un peu plus de 3 milliards de dollars.
Par exemple, les exportations Algériennes non pétrolières et gazières s’élevaient à 2,33 milliards de dollars fin octobre 2018, soit 6,83% du total des exportations de 34,12 milliards de dollars (soit entre janvier et octobre 2018).
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