Didier MARTIN, préfet de la Moselle, a présidé la cérémonie commémorative de journée nationale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, qui s’est déroulée au monument aux Morts, porte Serpenoise, à Metz, le mercredi 5 décembre 2018.
Par décret du président de la République en 2003, cette journée nationale a été instituée en reconnaissance des sacrifices consentis pour la France par les militaires et les supplétifs lors de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie entre 1952 et 1962.
Cet hommage a ensuite été étendu en 2005 aux rapatriés d’Afrique du Nord, aux personnes disparues et aux victimes civiles.
Les autorités civiles et militaires étaient réunies au monument aux Morts de la Porte Serpenoise, à Metz, pour la commémoration de cette journée nationale d’hommage. Parmis elles, André WEBER, président du comité de coordination des associations patriotiques de Moselle, le Général Didier MARCONNET, commandant en second, représentant le commandant la région de gendarmerie Grand-Est, le Général Xavier CULOT, représentant le gouverneur militaire de Metz, Jean FRANCOIS, vice-président du conseil départemental de la Moselle, Colonel Daniel PLANCHETTE, représentant le maire de Metz, Juliette ROY, directrice départementale de l’Office national des Anciens combattants et victimes de guerre.
Olivier GIROD, sous-préfet, directeur de cabinet, a représenté le préfet de la Moselle, lors de la cérémonie organisée au cimetière Grange Le Mercier, à Montigny-lès-Metz.
Étaient présents lors de cette cérémonie, Roland ROTTENBERG, président de la section de Montigny-lès-Metz de la fédération nationale des anciens combattants prisonniers de guerre et combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, Jean-Luc BOHL, maire de Montigny-lès-Metz.
Lors de ces deux cérémonies, Didier MARTIN, préfet de la Moselle, et Olivier GIROD, sous-préfet, directeur de cabinet du préfet, ont lu le message de Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées.
Extrait : « Les armes se sont tues depuis 56 ans. Progressivement, l’histoire s’empare de cette période dont la mémoire demeure, aujourd’hui encore, vive et plurielle. Afin que les jeunes générations aient une juste compréhension de ce conflit, il est nécessaire d’assurer par l’éducation la transmission de la connaissance et de ces mémoires. Pour cela, nous ne devons pas oublier les femmes et les hommes qui ont participé ou qui ont subi ces conflits et ces combats. C’est le sens de cette journée nationale. »
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