Selon des révélations faites par le site TSA-Algérie, les relations entre l’Algérie et la Suisse seraient actuellement sujettes à une crise diplomatique entre les deux pays.
Selon la même source, la décision de la justice suisse de procéder à la réouverture du procès contre le général à la retraite Khaled Nezzar. L’ancien ministre algérien de la défense accusé d’avoir commis des exactions durant la période de terrorisme qu’a traversée le pays au cours des années 1990. Raison qui aurait poussé Alger à réduire au minimum ses relations avec la Suisse.
Malgré que l’affaire a été classée en 2017, le Tribunal Pénal Fédéral (TPF) a décidé en juin dernier de la remettre à l’ordre du jour. Cette instance avait estimé que « Le Groupe islamiste armé (GIA) était alors (dans les années 1990, ndlr) suffisamment organisé pour pouvoir être qualifié de groupe armé », et que les évènements qui avaient alors eu lieu en Algérie pouvaient être qualifiés de « conflit armé non-international » et que le général Nezzar « était conscient des crimes massifs commis sous ses ordres ».
L’affaire du Général Nezzar, qui s’esst avérée d’une extrême sensibilité pour les autorités algériennes avait déjà suscité les protestations de celles-ci auprès de leurs homologues suisses, selon des informations de la presse helvétique publiées en novembre 2017, indiquant que l’Algérie avait fait pression pour l’abandon des charges contre Khaled Nezzar dès le début de cette affaire en 2011.
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