FICHE SUCCINCTE SUR L’ECONOMIE MALIENNE
I. DONNEES GENERALES
I.1. Données géographiques et démographiques
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Superficie : 1.241. 231 km² (Maroc : 710.850 km²)
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Villes principales : Bamako, Ségou, Sikasso, Mopti, Gao, Kayes
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Langue officielle: Français
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Langues courante : mandingue (bambara, malinke, dioula), tamasheq, poular, senoufo, bobo, songhaï…
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Fête nationale : 22 septembre (indépendance, en 1960)
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Population : 15,970 millions (CIA World Factbook, juillet 2013)
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Densité: 11,1 habitants/km² (CIA World Factbook, 2010)
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Croissance démographique : 3,01 % (CIA World Factbook, 2013)
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Espérance de vie : 54,55 ans (à la naissance, CIA World Factbook, 2013)
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Taux d’alphabétisation : 27,7 % (15 ans et plus, CIA World Factbook, 2013)
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Religion (s): Islam 94 %, christianisme 4 %, animisme 2 % (CIA World Factbook)
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Indice de développement humain : 182ème sur 187 pays (PNUD, 2012)
I.2. Données économiques
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
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Taux de croissance du PIB réel |
2.7 |
-1.5 |
5.4 |
5.1 |
Taux de croissance du PIB réel par habitant |
0.6 |
-2.6 |
4.3 |
4.1 |
Inflation IPC |
3 |
5.3 |
2.9 |
3.3 |
Balance budgétaire % PIB |
-3.3 |
-6.4 |
-5.8 |
-4 |
Balance courante % PIB |
-10 |
-0.8 |
-6.8 |
-9.9 |
2012 : estimations ; 2013 et années suivantes : prévisions
I.3. Principaux clients :
Chine (53,7%), Malaisie (11,2%), Indonésie (5,4%) (CIA World Factbook, 2012)
I.4. Principaux fournisseurs :
France (10,9%), Sénégal (9,7%), Chine (8,4%), Côte d’Ivoire (8%) (CIA World Factbook, 2012)
I.5. Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
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agriculture : 38,8 %
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industrie : 21,9 %
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services : 39,3 %
II. PRESENTATION DES SECTEURS CLES
II. 1. Rappel
L’économie malienne a connu une récession en 2012, avec une croissance négative de 1.5 %, contre une prévision initiale de +5.6 %. Les secteurs secondaire (-2,2%) et tertiaire (-8.8%) ont été particulièrement affectés. Le secteur du BTP a été le plus sinistré avec une chute de 20% de son activité. De même pour le secteur tertiaire la baisse a été généralisée : -10% pour le commerce, -10% pour les services financiers, -10% pour les services non marchands. Certaines activités comme le transport aérien ou l’hôtellerie ont connu des baisses pouvant atteindre 30 %.
Le budget de l’Etat a été revu à la baisse et s’est concentré sur le strict nécessaire en 2013 : traitements de fonctionnaires, arriérés externes, dépenses de défense, financement des élections et secteurs sociaux.
La pauvreté s’est aggravée à cause de la triple crise alimentaire, sécuritaire et politique. Elle s’élèvait à 42.7 % en 2012, contre 41.7 % en 2011. Une grave crise humanitaire a commencé en janvier 2012 avec 237 000 personnes déplacées, 410 000 réfugiés et pas moins de 4.6 millions de Maliens en risque d’insécurité alimentaire. Le gouvernement a donc maintenu les dépenses prévues pour les secteurs sociaux (éducation, santé, protection sociale) soit 33.45 % des dépenses totales.
Les indicateurs sociaux se sont améliorés ces dernières années mais les progrès vers les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015 restent mitigés.
La reprise serait néanmoins de retour en 2013 avec une prévision de 5.4 % de croissance, grâce au dynamisme des secteurs agricole et aurifère, ainsi que la reprise de l’aide internationale.
II.2. Agriculture
L’économie malienne repose essentiellement sur le secteur agricole (agriculture, élevage, pêche et foresterie) qui occupe plus de 70% de la population active, contribue à hauteur de 43% au PIB et fournit 30% des recettes d’exportation.
Le sous-secteur agriculture repose essentiellement sur la production végétale industrielle (coton, canne à sucre, etc.) et sur la production céréalière (riz, mil, sorgho, maïs,) et légumineuse (haricot, sésame, arachide, etc.).
La filière du coton, avec une production de 630.000 tonnes en 2013, représente 16% du PIB. Environ, 3 millions de maliens vivent directement ou indirectement de la culture du coton. Il est, après l’or, la 2ème source d’exportation avec 196 milliards de Fcfa en 2012.
Le Mali est le 1er pays africain producteur de coton. La production et la transformation du coton sont organisées par la Compagnie Malienne pour le Développement du Textile (CMDT).
Les terres disponibles particulièrement propres à l’Agriculture et à l’Élevage occupent près de 46 millions d’hectares. 3,5 millions d’hectares sont mis en valeur sur un total d’environ 12 millions d’hectares cultivables.
Le Mali a un potentiel irrigable de plus de 2 millions d’hectares, dont plus de la moitié, par gravitation. L’Office du Niger dispose, à lui tout seul, d’un potentiel irrigable de près d’un million d’hectares.
Il existe de réelles possibilités d’accroissement de la production irriguée de riz et d’augmentation des exportations sur les marchés limitrophes et au-delà.
II.3. Elevage-pêche
L’élevage occupe une place importante dans l’économie participant à 25 % du PIB du secteur primaire et 11 % du PIB national. Ainsi, le bétail est le 3e produit d’exportation du Mali après l’or et le coton.
Les exportations se constituent essentiellement de bétails sur pied, vers les pays frontaliers : les bovins et ovins vers la Cote d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, le Burkina Faso, le Niger ; les Camelins sont acheminés vers la Mauritanie et l’Algérie.
S’agissant de la pêche, il existe trois principales zones de production de poisson qui sont le Delta intérieur du Niger, le lac de selingué et le lac de Manantali.
La pêche contribue au PIB pour environ 4,2% et a créé 500 000 emplois. La production halieutique est estimée à plus de 150.000t/an, plaçant ainsi le Mali parmi les premiers pays africains producteurs de poissons d’eau douce.
II.4. Mines
Le sous-sol malien fait partie des plus riches du continent noir et regorge d’une importante variété de pierres précieuses et de matières fossiles. Le secteur minier est l’un des plus rentables au Mali par sa contribution au PIB. Le Mali est le 3e pays producteur d’or du continent après l’Afrique du Sud et le Ghana.
Outre l’or, l’industrie extractive concerne les matériaux de construction (marbre, argile, grès, dolérite, granit…), le sel gemme, les pierres semi-précieuses telles que le grenat, etc.
Les revenus tirés de l’or représentent environ 25 % du PIB et 75 % des recettes d’exportation. La part de l’or dans l’économie n’a cessé de croître au cours des 20 dernières années, sans création endogène de la valeur ajoutée à travers une transformation locale de l’or.
Le secteur minier attire de nombreux investissements directs étrangers. Ce qui explique la présence de sociétés comme RANDGOLD, ANGLOGOLD ASHANTI, MERREX GOLD, IAM.
II.5. Pétrole
La prospection sur les hydrocarbures est actuellement menée sur le bassin de Taoudénit et le graben de Gao par cinq (5) sociétés (BARAKA VENTURE, MALI PETROLEUM, MALI OIL, MARKMORE et ENERGETIC). Vingt-trois (23) blocs sont attribués sur un total de vingt-sept (27).
Beaucoup de permis pétroliers ont été accordés « en un temps record » dans le début des années 2000, mais la plupart des sociétés qui ont reçu ces permis n’ont pas les capacités techniques et financières pour l’exploitation.
Le Mali n’ayant pas d’accès à la mer, « les sociétés sont moins enthousiastes que pour les gisements offshore du golfe de Guinée, où il est facile d’exporter le brut. »
II.6. Énergie
La consommation énergétique provient en grande partie (81 %) du bois et du charbon de bois, largement devant les produits pétroliers (16 %) et l’électricité (3 %). Cette surconsommation des produits du bois (6 millions de tonnes en 2002) crée une pression trop forte sur les forêts et accélère la désertification.
Seulement, 16% de la population a accès à l’électricité, mais dans les zones rurales, ce taux n’est que de 1%. Selon l’OCDE, l’électricité malienne est fournie à 80% par les centrales hydrauliques et à 20% par les centrales thermiques. Les délestages et coupures d’électricité commencent à partir du mois de janvier, quand les barrages n’ont pas recueilli assez d’eau.
Par ailleurs, le Mali dispose de ressources appréciables d’énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse et hydroélectricité). Mais celles-ci sont à ce jour faiblement exploitées. Le meilleur gisement éolien du Mali se situe dans le Nord du pays.
Le potentiel hydraulique : Les ressources en eau de surface sont très importantes et sont principalement constituées par le fleuve Sénégal avec 1 800 km dont 669 km au Mali, le fleuve Niger avec 4 200 km dont 1 780 km au Mali et leurs principaux affluents. Ces cours d’eau coulent dans d’immenses plaines. On estime à 50 milliards de m3 le potentiel en eau de surface pérenne et à 66 milliards de m3 le potentiel en eaux souterraines renouvelables.
II.7. Industrie :
Il existe actuellement plus de 450 entreprises industrielles, dont plus de 340 en activité. 70% d’entre elles sont installées à Bamako. Elles emploient plus de 18.000 personnes. Il s’agit essentiellement d’industrie de transformation de la production agricole : biscuiterie, pâtes alimentaires, confiserie, conserverie, brasserie, boulangerie, huilerie, sucrerie, laiterie, usine de textile et de tabac.
II.8. Tourisme
Le Mali dispose d’un important patrimoine touristique, naturel, culturel et historique. Les plus importantes curiosités naturelles sont :
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les falaises de Bandiagara et le Plateau Dogon,
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la réserve de Biosphère de la Boucle de Baoulé,
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la réserve des Éléphants du Gourma,
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les sites éco touristiques constitués des bassins des fleuves Sénégal et Niger et les ressources du Delta central du Niger,
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les dunes et désert du Nord du pays,
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les parcs, forêts et réserves (réserve du Bafing notamment), etc.
III. Plan pour la relance durable du Mali 2013-2014
Les options stratégiques de la politique macro-économique du Gouvernement sont désormais orientées autour du désengagement de l’Etat des activités productrices et commerciales, de la promotion du secteur privé et associatif, de la décentralisation des décisions et des actions de développement, de la responsabilité des communautés villageoises, notamment dans l’aménagement et la gestion de leurs territoires.
Selon le FMI, les entreprises au Mali se heurtent à un des environnements les plus difficiles au monde. Le Gouvernement s’est donc engagé à combattre la corruption, à faciliter l’accès à la finance et à améliorer la qualité des services publics, et à assouplir les procédures en matière d’investissement.
Les principales actions envisagées pour la relance économiques sont notamment :
1) L’identification des entreprises affectées par la crise et la défiscalisation des dépenses liées à leur réhabilitation ;
2) L’apurement progressif des instances de paiement au Trésor public en faveur des entreprises ;
3) L’indemnisation des victimes de la crise ;
4) La mise en œuvre des mesures d’allégements fiscaux ;
5) La poursuite de la procédure de création de fonds de garantie du secteur privé ;
6) La réhabilitation des infrastructures de base à caractère économique (routes, énergies, télécommunications…) ; et
7) La mise à disposition de fonds destinés à la couverture des besoins en fonds de roulement des entreprises.
Quelques opérateurs économiques maliens :
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Modibo Keita, PDG de GDCM (céréales) ;
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Boubacar Tandja, (import/export-commercialisation du riz) ;
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Bakary Togola (grand exportateur de la Mangue) ;
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Youssouf Traoré (transport routier) ;
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Moussadek Bally (hommes d’affaires et propriétaire de trois grands hôtels à Bamako) ;
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Aliou Boubacr Dialoo (homme d’affaires et PDG de Wassoul’OR) ;
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Mamadou Djigué,(Import/Export– notamment l’agroalimentaire).
IV. Protections et garanties des investissements
L’appartenance du Mali aux deux organisations sous-régionales que sont l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et son adhésion à l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), en font un site d’investissement fort prometteur.
Les investisseurs étrangers bénéficient des mêmes privilèges que les investisseurs nationaux. Le droit au transfert des capitaux et de leurs revenus est garanti aux personnes physiques ou morales qui effectuent au Mali un investissement financé par un apport en devises.
Les litiges pouvant survenir entre les investisseurs étrangers et l’État sont réglés d’abord par la procédure à l’amiable ou dans le cadre des accords bilatéraux de protection des investissements étrangers. En cas d’échec, les parties auront recours à la procédure d’arbitrage qui est celle prévue par la Convention du 18 mars 1965 créant le Centre International pour le Règlement des Différends relatifs aux Investissements entre États et ressortissants d’autres États (CIRDI), établie sous l’égide de la Banque Mondiale et ratifiée par le Mali le 3 janvier 1978.
Trois régimes d’agrément sont prévus dans l’actuel Code des Investissements, à savoir :
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Le régime A, appelé régime des petites et moyennes entreprises. Il concerne les investissements d’un montant inférieur à 150 Millions de Francs CFA.
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Le régime B, appelé régime des grandes entreprises pour les investissements supérieurs ou égaux à 150 Millions de Francs CFA.
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Le régime dit des zones franches, pour les entreprises nouvelles tournées principalement vers l’exportation qui peuvent écouler jusqu’à 20% de leur production sur le marché national.
V. Récapitulatif des besoins :
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L’éducation (réhabilitation des écoles et constructions de nouvelles salles de classe) ;
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Le transport (construction de nouvelles routes bitumées et des pistes locales et communales);
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l’irrigation ;
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L’approvisionnement en électricité (les installations hydrauliques et énergétiques doivent être renforcées ; la remise en état des centrales électriques des centres urbains de la zone Nord) ;
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Soutien au monde rural pour assurer la sécurité alimentaire (investir dans les filières agricoles) ;
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La remise en état des stations de pompages/ puits des centres urbains de la zone Nord ;
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Soutien au secteur tertiaire (NTIC) ;
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Formation professionnelle (carence des écoles de formation à l’image de l’OFPPT au Maroc) ;
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Manque flagrant d’infrastructures sanitaires même dans la capitale (vétusté des structures existantes : nécessité de réhabilitation ou de mise à niveau) ;
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Besoin d’accès au traitement du VIH pour les personnes touchées par la maladie (destruction totale ou partielle des centres de soins au Nord par les jihadistes) ;
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Reconstruction et réhabilitation des sites et monuments endommagés pendant le conflit ;
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Sauvegarde des manuscrits de Tombouctou.
VI- RELATIONS ECONOMIQUES ENTRE LE MAROC ET LE MALI
Les opérateurs économiques marocains jouent un rôle grandissant au Mali : le 22 juillet 2008, dans le cadre de la privatisation de la Banque Internationale pour le Mali (BIM-SA), détenues par l’Etat malien, la Banque Marocaine Attijari WafaBank s’est adjugée 51% des actions de l’Etat malien. Même chose pour Maroc Télécom qui détient 42% du marché de la téléphonie, en commençant par 17% au début.
Il faut signaler aussi que la BMCE détient 70% de la BOA (Bank of Africa) et que la Banque populaire est majoritaire à Atlantic Bank.
Il y a lieu de souligner que selon le Ministre malien du Commerce, les échanges commerciaux entre nos deux pays restent en deçà des aspirations attendues (30 millions de Dollars US)), quand bien même ils ont connu un saut qualitatif ces dernières années.
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