WASHINGTON, 2 novembre (Xinhua) — L’administration Trump a annoncé vendredi qu’elle allait rétablir les sanctions contre l’Iran qui avaient été levées suite à l’accord historique sur le nucléaire iranien signé en 2015, tout en accordant des exemptions temporaires à huit pays.
D’après le secrétaire d’État américain Mike Pompeo et le secrétaire au Trésor Stephen Mnuchin, les sanctions entreront en vigueur lundi et viseront les secteurs maritime, financier et de l’énergie de l’Iran.
Tous les pays qui continueront d’acheter du pétrole iranien et de faire des affaires avec les entités iraniennes inscrites sur la liste noire seront punis selon le régime des sanctions, sauf les huit pays bénéficiant d’exemptions temporaires, ont-ils ajouté.
M. Mnuchin a indiqué que quelque 700 Iraniens et entreprises du pays feront également l’objet de sanctions.
Les sanctions avaient « pour but de modifier fondamentalement le comportement de la République islamique d’Iran », a expliqué M. Pompeo et de souligner : « Pression maximum signifie pression maximum ».
MM. Pompeo et Mnuchin n’ont toutefois pas révélé les noms des huit pays bénéficiant d’exemptions.
Bloomberg avait rapporté plus tôt vendredi que l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et la Turquie faisaient partie des pays bénéficiant d’une exemption temporaire des sanctions. Ces pays pourront continuer à acheter temporairement les produits pétroliers iraniens, mais devront réduire les importations jusqu’à ce qu’elles soient nulles.
M. Pompeo a fait savoir que les pays ont fait des efforts pour réduire leurs importations mais n’ont pas réussi à accomplir leur mission avant la date butoir fixée à lundi.
Depuis sont retrait de l’accord sur le nucléaire iranien en mai, le gouvernement américain a rétabli le 7 août des sanctions contre l’Iran dans les domaines qui n’étaient pas liés à l’énergie et rétablira le reste des sanctions le 5 novembre.
Pour sa part, Téhéran a affirmé que la partie américaine n’était pas fiable et qu’il ne se mettrait pas à la table des négociations avec Washington.
Xinhua
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