Complicité de crimes coloniaux

La droite française digère manifestement mal la vérité historique. Bien que le président Macron ait reconnu du bout des lèvres la cruauté de l’armée française dans la guerre de libération nationale, en reconnaissant la pratique systématique de la torture contre des milliers et d’Alger, et qu’avant lui, François Hollande n’ait fait qu’effleurer la responsabilité de l’Etat dans les massacres perpétrés, un certain 17 octobre 1961, les personnalités de droite et d’extrême droite se bousculent sur twitter et les chaînes de radio et de télévision pour apostropher tous les présidents de cette cinquième République. Ils sortent des sornettes sur la prétendue responsabilité algérienne dans la guerre de libération nationale. Comme si l’acte colonial lui-même était, à l’origine, une demande de protection de l’Algérie.

Certains et anciens et actuels responsables politiques de l’Hexagone ne savent, en réalité, pas sur quel pied danser. L’institutionnalisation de la torture, le déplacement des populations, l’usage du napalm et les bombardements de villages durant la guerre d’Algérie et, plus loin dans l’histoire, les enfumades et les dépossessions des terres des Algériens sont autant de faits historiques.

Tout le monde en France, de l’extrême gauche à l’extrême droite en reconnaissent la véracité, documents à l’appuie. Mais cela n’empêche pas les nostalgiques de l’Algérie française et autres membres de la droite de vouloir y voir autre chose que des crimes contre l’humanité.

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