El Pais remarque : » Mais l’insistance, à signaler Ceuta et Melilla contraste avec l’existence vérifiée d’une flottille de puissants zodiacs à Nador, port marocain à 14 kilomètres de Melilla, utilisé pendant des années pour sortir du hachich destiné aux côtes andalouses. À mesure que l’Espagne déployait les radars et les capteurs du SIVE, le sud de la péninsule Ibérique devenait de plus en plus difficile à pénétrer et les zodiacs de Nador ont gagné en moteurs (jusqu’à cinq pour chaque embarcation) pour voler vers des points beaucoup plus éloignés : Alicante, Ibiza, le delta de l’Èbre et même Marseille, en France ».
Selon le même journal ; « Le premier câble nord-américain disponible sur ce qui se passe à Nador est beaucoup plus récent (janvier 2009) et reprent l’arrestation de dizaines de personnes, la majorité des policiers, des gendarmes, des militaires et des officiers de la Marine, pour complicité avec un narcotrafiquant qui utilisait la flottille de zodiacs. Un autre câble nord-américain, dans ce cas-ci de son ambassade à Alger, mentionne la déviation croissante vers la côte algérienne de la part du trafic de drogues qui circule à travers le Maroc, à cause des mesures de sécurité en Espagne ».
Le journal remarque que « l’ambassade nord-américaine à Rabat écoute avec intérêt le Gouvernement marocain lorsqu’il dit que les « mêmes routes terrestres et maritimes citées », et les recettes générées par le commerce des drogues ou la contrebande de personnes, « pourraient aussi être utilisées à des fins terroristes ». Cependant, conclue le journal, l’ambassade américaine reconnaît que Rabat n’apporte pas de « preuves » sur ces « hypothèses ».
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