D’après les connaisseurs des arcanes du pouvoir étatsunien, le fait qu’Hillary Clinton ait été nommée à la tête du département d’Etat n’est pas un hasard et Barak Obama ne lui aurait pas donné ce poste pour la consoler de sa défaite aux élections présidentielles. Elle a été installée parce qu’elle était la plus sourcilleuse et la plus efficace en matière de défense d’Israël. Deux précautions valent mieux qu’une, au vu du fait que le moindre état d’âme peut être fatal au dispositif en place. Une personne mal choisie peut faire une déclaration qui ficherait en l’air des dizaines d’années d’une rhétorique, toujours la même, sur la «sécurité» de l’Etat sioniste.
Le risque est infinitésimal, mais il ne doit pas être couru. Avec la dame, il est nul, et jusqu’à présent elle ne faillit pas à sa réputation. En plus, elle a la manière, le geste et les mots. Du côté de l’UNESCO on n’a pas encore les réactions. La Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France et l’Italie, se sont abstenus. Dans le contexte, c’est comme si leur vote était pour. C’en est trop, quelque chose ne va plus dans la maison. Derrière tout ça, il y a ces maudits Chinois et Russes, qui viennent de mettre leur véto à propos d’une résolution contre la Syrie. La dame, folle de rage, ne manque pas de les menacer. Pas trop loin. Eux, ils ont les moyens de ne pas se laisser faire et même de faire mal, très mal. Alors, elle dit juste ça :
«Ces pays qui continuent à envoyer des armes au régime Assad devraient examiner soigneusement ce qu’ils font, ces nations sont du mauvais côté de l’Histoire et le peuple syrien ne va pas l’oublier». C’est tout ce qu’elle a pu trouver, en oubliant tout juste le nombre de peuples qui n’oublient pas ce que fait son pays dans ce qu’elle considère, apparemment, comme étant le bon côté de l’Histoire.
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