Cela faisait quelques années déjà que la coopération avait repris entre les deux pays, la république islamique de Mauritanie ne réclamant plus la souveraineté sur le sud de l’ancienne colonie espagnole du Rio de Oro, territoire actuellement sous administration marocaine. De son côté l’Etat marocain avait pris une participation majoritaine dans l’ancienne compagnie aérienne Air Mauritanie.
La convention a été signée au plus haut niveau des deux côtés
Par MM. Karim Ghellab (ministre de l’équipement et des transports) et Dalil Guendouz (Office national marocain des aéroports) pour le Maroc, et par MM. Yahia Ould Hadmine (ministre des transports) et Aboubakrine Seddigh (agence nationale de l’aviation civile) pour la Mauritanie.
L’accord, conforme en tous,points aux résolutions de l’Organisation internationale de l’aviation civile (AOCI) ainsi que de la Conférence des ministres des transports des Etats africains riverains de l’Atlantique, porte sur la sécurité aéroportuaire, la sûreté, les problèmes techniques de la navigation aérienne (gestion aéroportuaire, maintenance des avions) et sur la formation des personnels de l’aéronautique.
Une organisation des vols entre les deux pays
Plus précisément, il règle la fréquence des liaisons aériennes et la désignation des transporteurs entre les deux pays. Le nombre de vols hebdomadaires au départ du Maroc assurés par la RAM vers la capitale mauritanienne Nouakchott est porté de 9 à 14.
Le transporteur aérien Mauritania Airlines est tenu d’assurer au moins deux vols hebdomadaires vers le Maroc (sans préciser si les escales autorisées concernent le territoire sous administration chérifienne du Sahara occidental, territoire dont la souveraineté marocaine n’a toujours pas été avalisée par les Nations-Unies qui y maintiennent un détachement de casques bleus).
Et dans l’avenir ?
La nouvelle compagnie mauritanienne compte acquérir deux Boeings 737-500 et un B-737-700. Elle desservira le Maroc et, à terme, la France et les Iles Canaries.
Le trafic aérien entre les deux pays a augmenté de 36 pc en 2010 et de 43 oc au cours du premier quadrimestre de 2011.
Le Maroc entend par ailleurs développer le tourisme – encore balbutiant – sur le territoire du Sahara occidental et ses deux pôles touristiques que sont El Ayoun (nord) et Dakhla (sud).
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