« Nous vivons une période de grands changements et de tendances qui, sur le long terme, vont radicalement altérer le paysage du développement. Cela inclut l’impact du changement climatique et de l’activité humaine sur nos écosystèmes et nos ressources naturelles », a déclaré lundi Helen Clark dans un discours.
« Il existe aussi les défis liés à la volatilité des prix des denrées alimentaires et de l’essence, à la mauvaise gouvernance et aux difficultés pour aider les pays à prévenir et à se rétablir des catastrophes naturelles et des conflits », a-t-elle ajouté.
Elle a également énuméré les difficultés que représentent l’accroissement des disparités et l’exclusion.
« Le monde continue de changer dans l’équilibre mondial du pouvoir, avec une montée constante des pays du Sud. Il existe un défi pour renouveler les institutions multilatérales, les lois, et les processus de reconnaissance de ces changements et du renforcement des institutions afin de combler les disparités de la gouvernance globale », a plaidé Helen Clark.
La chef du PNUD a présenté ces quatre axes d’action : la réduction de la pauvreté, la protection de l’environnement, la gouvernance démocratique et la prévention des crises.
Sur la pauvreté, le PNUD prévoit de mettre en place des programmes d’accélération de la lutte contre la pauvreté comme par exemple au Sahara occidental. Concernant l’environnement et les énergies, « le PNUD est maintenant un acteur essentiel dans les initiatives sur la protection des forêts, l’accès à l’énergie pour les pauvres, la désertification, la biodiversité, l’eau et l’adaption et la lutte contre le changement climatique », a souligné Helen Clark.
Sur la gouvernance démocratique, le PNUD a assisté les processus électoraux de plus de 60 pays et a aidé des administrations à lutter contre la corruption dans plus de 100 pays pour la seule année 2010. Sur la prévention des crises, Helen Clark a rappelé que l’agence était présente auprès, par exemple, des institutions d’Haïti, du Pakistan ou encore du Sud-Soudan pour aider ces pays à prévenir les dégâts causés par les catastrophes naturelles.
« La situation est en train de changer rapidement. Nous sommes en train de faire des changements afin que le PNUD reste la principale agence du développement », a-t-elle conclu.
All Africa, 13/06/2011
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