La crise politique entre l’Algérie et le Maroc n’a pas droit de cité. Place au football…
Le choc Maroc-Algérie a réussi à cristalliser l´attention des supporters autour de la balle ronde. Il a extirpé leur attention de toute interprétation politique de ce big match. Cela constitue, déjà, une grande victoire pour le football maghrébin.
«C´est un match qui se déroule entre deux pays dont la réputation est établie sur la scène footballistique africaine. L´essentiel pour moi est la victoire de nos Fennecs. Le reste n´est que littérature», déclare Djamel, un jeune commerçant de Kouba, qui affiche un sourire plein d´espoir. Cet espoir répand les rayons doux du soleil, en ce début du mois de juin, sur les artères d´Alger. La mer est calme. Ses vagues reprennent comme un hymne à la fraternité les propos de Wahid, un jeune employé de banque, au printemps de ses rêves.
«Le fair-play qui entoure cette rencontre est une grande victoire pour le sport. La fraternité entre les deux peuples algérien et marocain transcende les différends politiques», soutient-il. Ces propos renseignent sur une chose: la crise politique entre l´Algérie et le Maroc n´a pas droit au chapitre. Seul compte le résultat de la confrontation entre les Fennecs et les Lions de l´Atlas.
L´ambiance est à mille lieues du conflit politico-économique, entre l´Algérie et l´Egypte, généré par la double confrontation du Caire et de Oum Dormane, qui a eu lieu en novembre de l´année dernière. Cette fois-ci, la hache de guerre politique est enterrée, place au football. «Que les frontières soient fermées, cette question est du domaine exclusif des hommes politiques des deux pays. Ce qui m´intéresse, se sont les débats sur le rectangle vert», assure Mourad, un jeune rencontré dans un café à Bab El Oued, en compagnie de trois autres personnes. Ils s´adonnent au jeu de dominos. «Les nôtres vont gagner. Benchikha est un grand stratège», clame Fouad.
Le sélectionneur national semble avoir les faveurs des Chnaoua, les supporters du Mouloudia d´Alger.
Entre le général et le doyen des clubs algériens, c´est toute une histoire de passion et d´amour du football qui continue de s´écrire. Ce soir, les yeux seront braqués sur le petit écran. Les spéculations autour du match sont à leur paroxysme. Seulement, elles restent dans le cadre sportif.
Aucune allusion n´est faite à la crise entre les deux pays, au dossier du Sahara occidental et à toutes les questions qui fâchent entre l´Etat algérien et le Royaume chérifien. Pourtant, la rencontre prévue au stade Harti de Marrakech est en tête d´affiche de la 4e journée des qualifications de la Coupe d´Afrique des nations (CAN 2012). La défaite est interdite pour les deux sélections qui évoluent dans un groupe D où toutes les équipes sont à égalité de points (4). En plus de l´Algérie et du Maroc, ce groupe comprend la République centrafricaine et la Tanzanie. Rien n´est encore joué. Le résultat de ce soir scellera l´avenir des deux coachs, l´Algérien Abdelhak Benchikha et le Belge Eric Gerets, à la tête de chacune des deux sélections.
Les deux sélectionneurs ne jurent que par la victoire. L´enjeu est tel que la vente des billets a pris fin, mercredi, selon les échos parvenus de Marrakech. Le match se jouera à guichets fermés. Il passionne tout le monde…ou presque.
«Le football ne m´intéresse pas du tout. Il y a des réalités sociales nationales qu´il ne faut oublier sous aucun prétexte», souligne Samir, un jeune chômeur. Cela dit, ce dernier insiste sur un point: la politique n´a pas de place dans les confrontations footballistiques.
«C´est un match qui se déroule entre deux pays dont la réputation est établie sur la scène footballistique africaine. L´essentiel pour moi est la victoire de nos Fennecs. Le reste n´est que littérature», déclare Djamel, un jeune commerçant de Kouba, qui affiche un sourire plein d´espoir. Cet espoir répand les rayons doux du soleil, en ce début du mois de juin, sur les artères d´Alger. La mer est calme. Ses vagues reprennent comme un hymne à la fraternité les propos de Wahid, un jeune employé de banque, au printemps de ses rêves.
«Le fair-play qui entoure cette rencontre est une grande victoire pour le sport. La fraternité entre les deux peuples algérien et marocain transcende les différends politiques», soutient-il. Ces propos renseignent sur une chose: la crise politique entre l´Algérie et le Maroc n´a pas droit au chapitre. Seul compte le résultat de la confrontation entre les Fennecs et les Lions de l´Atlas.
L´ambiance est à mille lieues du conflit politico-économique, entre l´Algérie et l´Egypte, généré par la double confrontation du Caire et de Oum Dormane, qui a eu lieu en novembre de l´année dernière. Cette fois-ci, la hache de guerre politique est enterrée, place au football. «Que les frontières soient fermées, cette question est du domaine exclusif des hommes politiques des deux pays. Ce qui m´intéresse, se sont les débats sur le rectangle vert», assure Mourad, un jeune rencontré dans un café à Bab El Oued, en compagnie de trois autres personnes. Ils s´adonnent au jeu de dominos. «Les nôtres vont gagner. Benchikha est un grand stratège», clame Fouad.
Le sélectionneur national semble avoir les faveurs des Chnaoua, les supporters du Mouloudia d´Alger.
Entre le général et le doyen des clubs algériens, c´est toute une histoire de passion et d´amour du football qui continue de s´écrire. Ce soir, les yeux seront braqués sur le petit écran. Les spéculations autour du match sont à leur paroxysme. Seulement, elles restent dans le cadre sportif.
Aucune allusion n´est faite à la crise entre les deux pays, au dossier du Sahara occidental et à toutes les questions qui fâchent entre l´Etat algérien et le Royaume chérifien. Pourtant, la rencontre prévue au stade Harti de Marrakech est en tête d´affiche de la 4e journée des qualifications de la Coupe d´Afrique des nations (CAN 2012). La défaite est interdite pour les deux sélections qui évoluent dans un groupe D où toutes les équipes sont à égalité de points (4). En plus de l´Algérie et du Maroc, ce groupe comprend la République centrafricaine et la Tanzanie. Rien n´est encore joué. Le résultat de ce soir scellera l´avenir des deux coachs, l´Algérien Abdelhak Benchikha et le Belge Eric Gerets, à la tête de chacune des deux sélections.
Les deux sélectionneurs ne jurent que par la victoire. L´enjeu est tel que la vente des billets a pris fin, mercredi, selon les échos parvenus de Marrakech. Le match se jouera à guichets fermés. Il passionne tout le monde…ou presque.
«Le football ne m´intéresse pas du tout. Il y a des réalités sociales nationales qu´il ne faut oublier sous aucun prétexte», souligne Samir, un jeune chômeur. Cela dit, ce dernier insiste sur un point: la politique n´a pas de place dans les confrontations footballistiques.
L’Expression, 04/06/2011
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